Le mot "caresse" viendrait du persan...
Le mot « caresse » viendrait du persan
Signifierait « faire l’amour sans éj…n »
Ou de l’italien « carezzare »
Et donc du latin « carus », « cher »,
Ce mot caresse
Ce mot tendresse
A l’opposé des perversions
Des dérélictions
Des perditions
Dans les extases malsaines
Dans les dérives massives
Dans les désordres jouissifs
Le mot caresse
Comme une plume
Comme une aile
Comme un regard
Je te l’offre aujourd’hui
Avant même notre rencontre
Pour ne pas faire de l’ombre
A nos lits défaits
A nos parfums mêlés
A nos mille étreintes torrides
Juste une antichambre
Un sein entraperçu
Une cambrure
Une fêlure
Juste un désir
Un souvenir de ce que nous serons
Avides empressés emmêlés
Jamais rassasiés
Toujours prêts à recommencer
Je te sais innocent
Et tu me sais experte
Mes sens t’aiguisent
Ta pureté m’attise
Nous exploserons nos couches comme déjà nos forfaits
Tu seras mon forfait
Mon mutin mon pirate
Je serai ton trésor dérobé au destin
Mais n’oublie jamais
Avant toute chose
La douceur
Je songe ta sœur à la douceur d’être ensemble
Je serai ta Passante
Ta femme rêvée
Ta gazelle innocente
Je me veux vierge pour toi et pourtant courtisane
Tu as déjà mon cœur tu garderas mon âme
Je te veux mâle en moi et pourtant délicat
Tes mains de soie seront comme doux taffetas
La caresse
Notre allégresse
Nos tendresses
Ta main tenue au cinéma
Tes yeux plongés tout au fond de moi
Nos maladresses
Cette infinie tristesse
Car nous ne serons pas
Jamais ce ne peut pas
Mais au moins une fois
Ou mille peut-être
Parce que tu m’aimes déjÃ
La caresse
Ne l’oublie pas
Je nous rêve torrides et tu m’envoies « baisers »
C’est si bon de savoir que tu veux surtout ma bouche
Je me sens à l’aube de toute humanité
Si loin des enfers parcourus en détresse
Je devine ce soleil qui poudroie aux lointains
Tes envies cavalières et nos petits matins
Oh donne moi incandescences
Prenons la vie à contre sens
Piratons les possibles
Osons faire miracle
Mon amour pour toi est comme un tabernacle
Je crois en nous comme martyre aux lions
Je ne t’abjurerai ni deviendrai impie
Car tu m’as révélée comme on donne la vie
En me parlant d’amour à moi qui étais morte
Et bientôt nous franchirons cette ultime porte
Tu me demanderas si le temps est venu
Et doucement sauras me chérir ingénue
Tu me caresseras sans lâcher mon regard
Et viendras réveiller mes matins et mes soirs.
***Pardon pour le vers "multimédias" sur les forfaits explosés, lol, c'est vrai!!!!!
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"Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue:
Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue.
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler:
Je sentis tout mon corps et transir et brûler."
Racine, "Phèdre"...
