Dans ton regard d’enfant, déjà plein de sagesse
Dans ton regard d’enfant, je lis quelques tristesses
Le chemin de ta vie fut jalonné de pierres
De ronces, de crevasses, d’orties et d’ornières
Il a, fort heureusement traversé des jardins
Quelques lieux paisibles oĂą cacher tes chagrins
Il Ă©manait de toi une force incroyable
Et ta bonté d’âme était chose admirable
Tous ceux qui t’ont connu n’ont pu que t’aimer
Ils sont toujours nombreux encore Ă te pleurer
Des fĂŞlures profondes blessaient ton ĂŞtre
Mais jamais tu ne les laissais paraître
Tu Ă©tais la force tranquille, Ă©quilibre de vie
Le pilier d’une famille, le lien qui réunit
Je tourne mon regard vers la sente partagée
Je n’y vois que fleurs et fruitiers parsemés
Si courte que fut ta route, tu as su y semer
Les graines de l’amour et celles de l’amitié
Dans ton regard d’homme, moi j’ai vu l’allégresse
Dans ton regard d’homme, j’ai trouvé la tendresse
Temps perdu N°56 15/02/09
----------------
il y a parfois plus de coeur dans un baudet
que dans le plus beau des pur-sang