Je garderais pour toi
Devant la nuit, la splendeur d’un noir
En ton absence que je connais par cœur
Avant les bruits et la fraîcheur d’un soir
Sur tes silences dont je ne connais peu la teneur.
De toutes les manières auxquelles tu procèdes
De cet aspect qui luit encore sur ton visage
De ce fin caractère que toi seule possède
D’un boucan d’enfer à un atterrissage.
Le gout céleste du miel sur ta peau que je délecte
Ton sourire d’amour et ton bonheur qui m’affecte
Ta gourmandise opportune que je suspecte
Les bouquets de rose par milliers que je collecte.
Si l’amour était un édifice, j’en serais l’architecte.
Ta voix suave et légère glissé sur mes arpèges
Te réchauffer sur mon corps comme quand il neige
Faire le tour de toi et faire le tour d’un manège
La peur répressible de ne pas tomber dans le piège.
Je garderais pour toi la chaleur de l’ordinaire
Des poussières de toi qui se diluent dans l’atmosphère
Mes mots forts pour toi et en faire une prière
Des cendres qui tombent comme la neige en hiver.
Je garderais les choses qui traînent dans ma tête
Comme l’or de tes yeux que j’ai d’ailleurs pris hier.
Y’a pas de règles dans ces mots là , faut l’admettre
Toi et moi ne fut finalement qu’un courant d’air.
Le gout céleste du miel sur ta peau que je délecte
Ton sourire d’amour et ton bonheur qui m’affecte
Ta gourmandise opportune que je suspecte
Les bouquets de rose par milliers que je collecte.
Si l’amour était un édifice, j’en serais l’architecte.
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