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     L'amour de ma chair -Roman - Page 9 sur 200...
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Expéditeur Conversation
STANY
Envoyé le :  14/2/2009 14:03
Plume de platine
Inscrit le: 12/9/2007
De: la porte 33 de l'A87
Envois: 2677
L'amour de ma chair -Roman - Page 9 sur 200...
Trop de fatigue, trop d’émotions, et le cœur de Carole l’a trahie dans un moment d’accalmie, alors qu’elle avait traversé, pendant des semaines et des mois, des épreuves plus difficiles les unes que les autres. Mais si son physique a tenu jusqu’ici, ses blessures intérieures oubliées ont submergé son état émotionnel. Quand elle ouvre les yeux et reprend ses esprits, un sentiment de honte s’empare d’elle, ses excuses pour cette petite frayeur qu’elle a occasionnée à son entourage sont tout de suite acceptées. Edouard s’inquiète de savoir si elle va bien, et la questionne sur ses souvenirs, imaginant qu’elle avait peut-être recouvré la mémoire. Malheureusement pour Carole, ce n’est pas le cas, et tandis qu’Edouard cache au fond de lui ce sentiment, presque de satisfaction, qu’il éprouve malgré lui, il lui présente enfin ses deux invitées : Cathy, la plus âgée est sa sœur cadette, et Stephy, sa nièce.

Comment Carole aurait-elle pu imaginer rencontrer ici la famille de l’instituteur, elle qui croyait que comme elle, il était arrivé seul dans ce pays, et surtout que, depuis qu’ils se connaissent, il n’avait pas fait état de leur existence. Confuse, Carole se dit enchantée de les rencontrer, et, s’engage alors entre tous les quatre une longue conversation. En fait, personne n’est de la région, mais chacun profite des déplacements d’Edouard dans cette ville, pour des retrouvailles familiales une à deux fois dans l’année, ce qui leur permet de faire chacun mi-chemin. Après des heures d’échange sur différents sujets, il est temps de partir se reposer pour pouvoir reprendre la route dès le lendemain matin. C’est donc à pied, qu’ils regagnent l’hôtel tous ensemble.

Carole prend congés de la famille réunie, et entre dans sa chambre, convaincue qu’elle va avoir du mal à s’endormir. Mais il n’a fallu que quelques minutes au sommeil pour l’emmener, telle une plume, sur la vague des songes. Edouard et les siens sont restés profiter un peu plus longtemps de cette réunion familiale, et les propos mettent souvent Carole au centre de la conversation. Malgré son évanouissement, Edouard est ravi des compliments qui lui sont faits sur la jeune femme ; il lui semblait indispensable d’obtenir un avis favorable de sa sœur, au sujet de cet enthousiasme qui l’habite, depuis qu’il a croisé Carole. Le bonheur des uns satisfait les autres, et tout le monde se couche et s’endort le cœur léger.

Le lendemain, Cathy et Stephy ont déjà quitté l’hôtel quand Carole descend rejoindre Edouard pour le petit déjeuner. La jeune femme s’excuse encore une fois de sa perte de connaissance de la veille, mais pour Edouard c’est du passé, et tout le côté positif qui a suivi est le plus important pour eux. Il lui laisse entendre qu’elle ne doit pas s’inquiéter, qu’elle peut compter sur lui pour tout ce qu’elle souhaite entreprendre en restant ici. La confiance est enfin revenue s’installer dans l’esprit de Carole, et pendant tout le trajet qui les ramène vers le calme de leur village, elle n’ose plus toucher Edouard, comme elle l’avait fait la veille, en lui prenant la main. Pour elle, cette passion est certainement allée trop vite, alors elle décide de prendre du recul, même si son cœur s’emporte dès qu’il lui adresse la parole.

Arrivés au village, ils reprennent une vie séparée, mais si proche en même temps, quand ils se retrouvent pour travailler dans la classe, où un simple effleurement les fait se regarder et sourire, ou, quand ils participent, un mois plus tard, à une fête organisée par tous les habitants en leur honneur. Les remerciements pleuvent, et Carole est émue devant tant de gentillesse. Pour respecter leurs coutumes, elle se laisse guider, et son corps accompagne la musique, entrant dans les danses indigènes. Les mains se tendent aussi vers Edouard, qui accepte, pour la première fois, de se livrer lui aussi à quelques pas dans une ronde passionnée. Ils ont tous les deux, juste avant, accepté de fumer le calumet, qui permet de s’élever avec la fumée vers le grand esprit, et c’est peut-être ce mélange d’herbes aromatiques et autres, qui aide leur folle passion à se libérer. Les indiens sont satisfaits, car ils n’avaient encore jamais vu leur instituteur s’amuser ainsi, par contre, eux ne semblaient attendre que cet instant pour pouvoir applaudir son bonheur. La chaleur envahit le corps de Carole, qui se retire discrètement pour aller se rafraîchir. Ses pensées sont confuses, et son cœur doublement amoureux, elle devine qu’Edouard l’a suivie…
Escandihado
Envoyé le :  27/2/2009 22:21
Plume de platine
Inscrit le: 21/11/2008
De:
Envois: 2698
Re: L'amour de ma chair -Roman - Page 9 sur 200...
Bonsoir ,

j´ai lu aujourdh´ui la partie 8 et 9 et ne vais pas tarder á lire la 10 car cette histoire me captive .
Votre récit est , je trouve , tres bien mené au niveau de la tournure qui lui rend un aspect presque audio-visuel .
Merci pour le partage !
alaplume
Envoyé le :  18/3/2009 11:01
Plume de platine
Inscrit le: 4/5/2008
De: GUINGAMP
Envois: 4243
Re: L'amour de ma chair -Roman - Page 9 sur 200...

je te remercie pour cette présentation page après page, le temps me manquant pour lire des livres, je trouve excellente ton initiative.


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c'est toujours quand il est parti qu'on se rend compte que le bonheur Ă©tait lĂ !

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