« DEMAIN SERA… »
Telle une terre aride, espérant une averse,
Que le ciel se déverse et comble chaque ride,
Tel un désert torride, un grand vent Le traverse
De sa gifle perverse et Son esprit se bride.
Il attend que les Dieux, dans leur mansuétude,
Fassent que Solitude – oh, ce mal insidieux !-
Lui dise ses « adieux »…. Mais que d’incertitude,
Cœur enflé d’inquiétude aux effets fastidieux…
Est-Elle forteresse à jamais imprenable ?
Est-ce inimaginable ? Un rêve Le caresse !
Il sait ce qui L’oppresse… et rien d’irraisonnable…
L’amour n’est pas damnable à qui ne le transgresse !
L’immensité d’un cœur qui voudrait tout donner,
Faut-il l’abandonner à l’avenir moqueur ?
Eros est un braqueur qu’on devrait bastonner !
…..
Il vaut mieux fredonner un lendemain vainqueur !