Palestine pleure...
Palestine pleure...
Le tyran vient s'abattre sur toi,
Comme un aigle d'autrefois,
Pour que cette terre soit son toit,
Et règne comme un roi.
Ton drapeau taché de sang,
Hissé en haut de Gaza,
Mesure les intensités,
D'une guerre déplorable.
Oh, Palestine tes enfants pleurent,
La douleur ouvre ton coeur,
Et leurs yeux voient leur malheur,
Dans un dessein ou naît la peur.
Les corps gisent sur le sol,
Pendant que les femmes se cachent,
Dans des abris à ciel ouvert,
Enserrant les bras d'un enfant d'hier.
Que de cris, que de déchirures,
Qui fendent le ciel et la terre,
Ouvrent les tombeaux de la misère,
Et les linceuls sont noirs de la genèse.
Ne vaut-il pas mieux le dialogue ?
Plutôt qu'une arme destructrice...
Ne vaut-il pas mieux réfléchir ?
Toutes ses vies fauchées par vanité...
Rien ne nous appartient sur la terre,
C'est nous qui appartenons à la terre.
Réveillons notre intelligence,
Pour tous les enfants nés hier,
Ainsi ils seront fiers du pouvoir,
De leurs pères et de leurs mères.
En vain, le sang n'aura pas coulé pour rien,
Mais pour que naisse la dignité,
Une nouvelle ère d'humanité.
Arlette Philbois
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Mon voeu cette année procurer du bonheur dans mes textes ou histoires.