Un silence intense
Ne peut fuir
La tempête se meure au creux des solitudes
Le choix survole les désirs
Il n’atteint plus les souvenirs
Murmurer n’assourdit pas les pensées
de ces années maudites
Parfois,
Le verre se brise dans la cour
J’y marche nus pieds
Comme si la douleur pouvait éveiller
L’infime partie de mon Etre que j’ai laissé
Las
- au bord des cyprès -
Le souffle m’attend
Comme un rêve qui coure sur la forêt
J’entends les vagues frémissantes
Etoilées d’écume
– tout près –
La douceur de la rive
La mer à mes côtés
Je regarde mes pas...
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Domi