Tu es venu et reparti,
comme les hivers, comme les nuits,
être éphémère, tu es parti,
vers quel monde t'es tu enfuis ?
Tu ne m'a pas laissé le temps,
porté par le souffle du vent,
tu as disparu soudainement,
comme un mirage évanescent.
Sans doute pour y secher tes larmes,
panser ton coeur, ton corps, ton âme,
dans une solitude qui désarme,
a la recherche d'une flamme.
Essais de ne pas t'égarer,
sur les chemins enchevêtrés,
de ton esprit si tourmenté,
qui cherche en vain une vérité.
Si tu te sentais trop perdu,
que même tes yeux n'y voyaient plus,
avant de plonger dans les nues,
souviens toi que tu m'a connu.
Il faut retrouver la lumière,
trouver ta voie dans la poussière,
pour que ton chagrin se libère,
reviens vers nous, sur cette terre.
Je sais, ta quête est légitime,
et toutes tes pensées assassines,
ne font de toi qu' une victime,
t'emportant vers d'autres abymes.