l'olivier
le vieil homme caressait,
la pierre lisse et carrée ,
sur laquelle il était assis.
à l'atrabilaire, elle racontait,
l'histoire séculaire de l'oliveraie,
qui lançait ses longs bras noircis,
vers un ciel magnifique,
d'un été balsamique,
où courait un petit blanc,
taquiné par le souffle du vent.
lorsque le délirium trémens le saisissait,
il lui semblait que l'oliveraie s'animait,
en un opéra chamarré,
de robes vertes ornées
de la sève de bijoux colorés.
le folklore était ponctué
de la musique de l'onomatopée,
du bruissement de leurs feuilles, traversées,
par l'air et le tintement discret,
de bouteilles d'acteurs enivrés.
versum(ali)

beau poème dédié à un arbre que j'aime particulièrement

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belle ode à ce bel arbre

J'ai grandi en partie au milieu d'oliviers et les ai toujours aimés .
Ils sont symbôle de sud , de soleil et lá oú je suis le soleil manque autant dans le ciel que dans les coeurs .
Merci pour cette belle lecture !