Lorsque le temps libre s'offre à moi
Je me promène, regarde le ciel; je vois
Les animaux qui chantent, qui sont gais
Tout cela énormément me plaît.
Puis je mets à réfléchir
En poussant parfois quelques soupirs.
Sauf que depuis quelques temps
Ma réflexion est plus intense
Ce n'est plus la même qu'avant
Elle n'a plus la même apparence.
Car je suis allé trop loin
Allé dans un sombre recoin
Où se cachait l'horrible vérité
Qui m'a sauté au nez.
Mon esprit veut s'évader
Mon corps veut sans cesse pleurer.
Nous ne sommes que des poussières
Par rapport à la Terre, notre chère mère.
Elle-même est une poussière
Par rapport à la Voie Lactée
Et la Voie Lactée est une poussière
Par rapport à l'univers sacré.
Nous sommes donc des poussières
Qui vivons sur une poussière
Perdu dans une poussière
Sur une poussière !
Et nous connaissons des sentiments
Nous avançons au gré du temps.
Nous connaissons la passion, l'amour
La haine, la rancoeur, le mépris
La joie, la gaieté, les beaux jours.
Et ces poussières peuvent être ennemies !
Que sommes-nous exactement ?
Des robots perdus dans le firmament
étoilé ? Des humains attendant la mort.
N'y ayons pas peur, ce n'est pas un mauvais sort.
Dans mon coeur, le beau temps,
La pluie, le beau temps, la pluie...
Ces incessants changements
Font partie de ma vie.
Un amour brisé dont les morceaux
Se recollent puis se détachent
Des parents dont l'amour sonne faux
Tantôt ils s'aiment, tantôt ils se fâchent.
Des souvenirs du passé
Bon ou mauvais, tout est mélangé.
Je sors de mes pensées
J'ai peur, je suis affolé.
Un oiseau, le vent, puis la pluie
Heureusement que j'ai de vrais amis
Sur qui je peux vraiment compter
Comme vous, amis Oasisiens adorés !