La main s’attarde sur la glaise
L’œil s’est posé sur le corps nu
Et puis soudain le chant s’élève
Hymne à la chair, à sa beauté
Alors la main se met à l’œuvre
Avec ardeur avec ivresse
Elle pétrit, pétrit sans cesse
Et de la terre surgit un corps
Il est vivant et il palpite
Peut-être plus que son modèle
Sa chair frémit, elle est porteuse
De la passion du créateur
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Vous ne donnez que peu lorsque vous donnez de vos biens
C'est lorsque vous donnez de vous-mêmes que vous donnez réellement.
Khalil GIBRAN