Ne baisse pas les yeux

Je ne devrais pas dire "je"
Mais me laisses-tu le choix
De dire ce j'ai au fond de moi

J'ai le sang qui bouillonne
Qui explose qui jalonne
Mes veines et mes tempes
ça part dans tous les sens...

Non, ce n'est pas, et puis si...
Un règlement de compte
A ok coral !!!

J'en ai plus qu'assez
De te voir hébété
J'en ai plus que marre
De te voir rond à table

Tu vois, tu ne me regardes pas
De peur de comprendre
Que ma souffrance est si grande
Oui mes larmes ne suffisent pas

Pourtant ce soir tu es tranquille
Sans ta maudite bibine...
Un peu de repos salvateur
Pour te dire ce que j'ai sur le coeur

Quand vas tu comprendre
Que ton élixir bousille nos vies
Quelle fait de toi son jouet
Son pantin favori...

Mais toi dans tes délires
Tu ris de moi, de mes crises
Aujourd'hui tu bois ton eau
Car tes reins en ont plein le dos

Ait un peu de courage
Regardes moi en face
Vas-tu laissé ta bibine gagnée
Sur nos vies bien engagées

Arlette Philbois

Ps : je me suis défoullée, besoin d'en parler, merci à cette eau d'avoir pu l'écrire

----------------
Mon voeu cette année procurer du bonheur dans mes textes ou histoires.

tu avais besoin d'en parler et c'est heureux car DOULOUREUX sont les accros, y a t'il du freudien dans tout ceci ? en tout cas merci d'avoir abordé ce sujet délicat, peut être que beaucoup d'amour pourrait atténuer les peines qui sont des chagrins contre soi souvent, je te souhaite beaucoup de courage, et une grande tendresse, beaucoup d'amour, en diligence, pour l'être souffrant. Si tu as besoin d'en parler à nouveau, je serai là pour te réconforter.Amitié; bruno

Merci Bruno, (message pour vous tous qui me lirez)

Voilà plus de vingt hospitalisations pour se désintoxiqué, pour aboutir toujours au même résultat. Sa dépendance m'étouffe, et ce n'est pas qu'un petit peu. Nous avons vu des " psy "des associations sans résultats.

Dernièrement notre médecin nous a dit qu'il faut accepter "la mort de nos enfants", moi personnellement, je n'y arrive pas, même si je fais en sorte de vivre à peu près "normalement" grace au petit Tristan dont j'ai la garde dans la journée. Alexandra mon ex-belle fille me l'a confié, sachant notre mal-être. Mon mari s'alcoolise à l'extérieur, son foie est déjà bien atteint;

Alors je me confie à vous, je dépose mon histoire devant vous, parce que je veux faire comprendre, que même si nous nous aimons trés fort, il y a des épreuves dans la vie difficiles à surmonter, pourtant ce n'est pas faute d'essayer.

Peut-être que certain d'entre vous me jugeront sévèrement, en se disant qu'il ne faut déballer sa vie ainsi sur le net. Honnêtement je vous répondrais, que la pire chose qui puisse arriver dans un couple c'est la perte de son enfant. Tous les jours, il occupe votre esprit, et quand vous vous voyez un jeune dans la rue, vous vous dites aujourd'hui, il serait ainsi peut-être !

"Est-ce notre faute si cela est arrivé, ou à cette société dans laquelle on vit": mon mari se pose la question...

Pour ma part, nous n'avons pas à nous culpabiliser, les lignes du destins sont mystérieuses
et nous sommes aujourd'hui de nombreux parents à être touchés en plein coeur;
Des milliers de témoignages devraient nous faire réagir;

Comment se fait-il qu'autant d'enfants meurrent dans notre siècle, la faute à qui ou à quoi
merci de m'envoyer vos réactions, si cela vous parlent !

Voilà je vous ai ouvert mon coeur, vous mes amis de la poésie, et je vous remercie de votre fidélité et de votre amitié.

Belle journée à vous

.

----------------
Mon voeu cette année procurer du bonheur dans mes textes ou histoires.

Aucun mot de compassion ne saurait te venir en aide même si leur sincérité ne fait aucun doute. Lorsqu'on est dans une situation comme la tienne, seule ta propre force d'âme peut t'aider à parcourir le chemin de vie dont tu peu difficilement dévier.
Je ne puis que te souhaiter la plus grande lucidité dans ta souffrance.
HONORE

L'alcoolisme est un fléau; courage à toi pour en venir à bout.
Amitiés.
Jean-Paul.

----------------
Vivre ses rêves

une situation pas facile à vivre , et tu as eu raison d'écrire tes maux de les partager cela fait du bien , courage!!!

Arlette, tu fais bien de te confier à nous.
Bien sûr nous ne pouvons pas faire grand chose...mais si en parler, vider tes maux ... te soulage juste un instant...n'hésite pas.
Il n'y a rien de plus terrible que de perdre un enfant...l'accepter est impossible...vivre avec est très ardu...mais pour Tristan et Thibault...ils ont besoin de vous...
Ton époux s'est réfugié dans l'alcool...il en est devenu dépendant...c'est très triste...
Courage à toi.
De tout coeur et pensées avec toi.
Gros bisous Arlette.

----------------
"Cependant c'est le seul qui ne me paraisse pas ridicule. C'est, peut-être, parce qu'il s'occupe d'autre chose que de soi-même."A.de Saint-Exupéry.

"Le chemin vers le bonheur : gardez votre coeur libre de haine, votre esprit libre de tout souci. ...

Honoré,

je suis trés lucide, et je ne sais pas en fait si c'est réellement du courage d'assumer notre triste histoire.

Ce que je sais, c'est que j'aime mon mari trés fort, que de le voir se détruire nous fait beaucoup de mal à nous deux. Il connaît trés bien sa maladie
il lui arrive de se mettre à l'eau pendant trois semaines, il suffit d'une contrariété pour qu'il replonge à une allure vertigineuse, et là c'est la catastrophe.

merci Honoré

Sophie, Karine,

sans doute je dois choquer les poètes pour me mettre à nu devant eux, mais c'est la seule façon que j'ai trouvé pour me sortir de ce pétrin et de retrouver un peu d'oxygène pour ne pas sombrer.

Quand je fais le bilan, il m'apparaît bien décevant, que vais-je pouvoir offrir à mes petits enfants quand ils seront grands, c'est ce qui me préoccupe le plus, que leur dire !

J'en suis là aujourd'hui, merci à vous mes amis

----------------
Mon voeu cette année procurer du bonheur dans mes textes ou histoires.

Je ne sais trop que dire car ma soeur ainée est en proie aux mêmes symptômes, un sujet difficile, cependant, je me suis approché pour comprendre l'origine de cette dépendance qui n'était autre qu'un besoin imminent d'une tendresse inassouvie, de caresses et d'amour, de réconforts et d'encouragements, d'un accompagnement quotidien vers une pensée et une conscience de soi positive, par la châleur et l'écoute, la prise en considération des désirs, parfois de refoulements abandonnés au fond de soi, contre lesquels une souffrance, en un noeud appliqué à masquer, à paraître et à cacher pour être semblable, et se refuser en bonheur, une existence libre et consciente de son corps et de ses maux, qui, prononcés se dénouent et libèrent l'être profond refoulé, par honte, ou par méconnaissance de ses frustrations, de ses traumas ou encore d'une personnalité dont les secrets sont inconnus, vouloir se sortir de ceci n'est possible qu'en présence d'une personne à plein temps dévouée, amoureuse, passionnée, et douée de compétences thérapeutiques afin d'accompagner le malade sur le chemin d'une guérison possible. Amitié. Bruno

Bruno,

Je m'exprime que pour mon cas personnel, car chacun est différent face à ce fléau.

Tout d'abord merci de ta réponse. Le seul médicament que je connaisse pour cette maladie, c'est la "Volonté", mon mari n'en dispose que pour une courte durée. Tu me diras c'est déjà positif, car certain malade n'y arrive pas du tout. C'est dans la continuité que cette maladie est difficile à gérer.

En cure, il se refaisait une santé, il revenait sans elle ensemble ont retrouvaient espoir, et puis patatras, retour à la case départ, la voilà revenue. Une maladie épuisante nerveusement à la longue. Je me suis fait aidée aussi par un psy pendant quelques temps, au bout du compte, j'ai compris : où je le quitte (mais pour moi ce n'est pas faisable, je ne peux pas l'abandonner) où je reste près de lui jusqu'au bout, j'ai choisi cette dernière alternative.

Ce qui me fait peur, avant j'arrivais à me protéger, pour que la maladie de mon mari ne prenne pas le pas sur moi. Hélas aujourd'hui, je sens qu'elle commence à grignoter mon espace vitale, et je n'ai plus d'armes contre elle, ou si me foutre en l'air ! (j'essaie de tenir sur la corde raide)

merci Bruno de ton message et courage à toi aussi !

----------------
Mon voeu cette année procurer du bonheur dans mes textes ou histoires.

Clotilde,

Nous sommes là pour te lire, te comprendre et te réconforter.

N'hésite pas à nous parler


Joël

se foutre en l'air , c'est une contre-solution, peut être qu'en lui démontrant par ton comportement les profondeurs de sa descente aux enfers, il se pourrait qu'il reprenne pied, l'effet miroir fonctionne bien, se placer au dessous pour lui montrer son incurie et l'encourager à te sortir de là, afin qu'il se sente important, et non pas montré du doigts ou victime, je ne sais pas ?

Arlette,

ah la dive bouteille, l'amie des coeurs en détresses, je coomprends ton ressentiment et tuas bien fait de mettre les pendules à l'heure
bisous à toi
dan

----------------



Il est des lieux ou soufflent les esprits d'amour et les sensations restent dans le coeur jusqu'à la nuit des temps


Textes protégés par Copyrightd...

Bruno,

Le dire mais ne pas le faire, ce serait lache de ma part, pour ceux qui reste et combatte au quotidien les problèmes existenciels, la preuve je suis encore là !

Merci mon ami de suivre mon écrit

Louping,

Vu le peu de commentaires que j'ai reçu sur le problème de ce fléau, ça me rassure !

En tous les cas, je peux te certifier qu'il n'est pas l'amie des coeurs en détresses, mais plutôt qu'il enfonce de plus en plus dans les problèmes.

En attendant mes amis, je ne vais pas continuer sur ce chapitre, je vais... je dis bien je vais essayer de vous écrire de plus belles choses !

Merci à tous ceux qui se sont exprimés sur le sujet délicat de l'alcool !

Je sais il est pas facile de dire : Moi aussi je bois !

Je ne porte de jugements, mais c'est simplement pour montrer combien c'est difficile de vivre cette situation.

Belle journée à vous tous

----------------
Mon voeu cette année procurer du bonheur dans mes textes ou histoires.