L’HEURE DEFIANT LE NEANT
Que savons-nous du voyage
Qui promènera notre âge
Jusqu’au village, ou la ville,
Dans le sillage d’une île…
Au bord des vagues pleureuses
J’entends des plaintes curieuses ;
Des oiseaux blancs font semblant ;
A leur vol, je me surprends.
Aux rivages des tempêtes
Quelques brisants dans la tête,
Gonflent l’effroi bondissant :
L’heure défiant le néant.
Sur l’océan des yeux,
Juste devant les cieux,
L’homme brave le mystère
De tous les maux de l’enfer.
A son appel : « SOS ! »
Je ressens bien sa détresse.
Ces pensées venant sombrer
En de vagues vérités.
Partirons-nous en voyage,
Promènerons-nous notre âge,
Devant l’océan des yeux
Juste devant les cieux ?
L’heure défiant le néant !
Pierre WATTEBLED- 8 janvier 2OO9
----------------