L'hiver.
Lorsque dehors, la neige,
Recouvre toute chose,
Le silence lui fait cortège,
Instaurant une pause.
Dans ce désert immaculé,
Où tout se perd et se confond,
Le temps-même semble plongé,
Dans un sommeil profond.
Pensées et cheveux au vent,
Je foule ce blanc manteau,
L'air froid et pinçant,
Fouette et cingle ma peau.
A quoi peut servir l'hiver,
Sinon à éprouver,
Notre endurance éphémère,
Face au blanc meurtrier.
Notre corps, emprisonné,
Sous les couches de laine,
Va se battre et s'épuiser,
Durant plusieurs semaines.
Chez les hommes de tout âge,
L'hiver génère bien des maux,
Affâmant au passage,
Des milliers d'animaux.
A l'instar de la nature,
Je me languis du printemps,
Qui entraîne et assure,
L'éternel recommencement.
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