Re: Idéal ; La Flamme ! ( Dédiée à ma Chimène, Ophélia de mes jours sur le Char de mes pensées )
Mon Prince de mal air, comme tu as grandi, comme tu es grandi au fil de cette plume...
J'ai relu l'autre jours tous tes poèmes, et je sens en toi ce souffle de l'aède. J'aime infinment tes accents baudelairiens et tes grandes espérances à la Dickens...
Permets moi :
"En la tribune sombre et noire des années
J’attendais en vain quelque preux chevalier
Mes rois étaient pourceaux et ma vie pourriture
En mes donjons noircis je boudais nourriture
Quand soudain il sonna l’olifant des printemps
En mille nuées belles aux parfums d’hirondelles
Chevauchant les tempêtes et les ailes des vents
Un cavalier nouveau apparût sans querelles
Je me levais tremblante et soudain éblouie
Une foule en délire avec moi l’applaudit
Nos regards se croisèrent et sous son heaume ancien
Sa fougue forteresse en un mot le fit mien
Malgré son très jeune âge il fût le meilleur page
Adoubé des plus grands il devint suzerain
Je lui jetais mon gant comme à un vassal sage
Mais nos feux si brûlants transpercèrent l’airain
Le tournoi commença il en devint hérault
Les trois ordres réunis il était le plus beau
Chevalier des tempêtes et trouvère et prieur
En dame de ses rêves je fus d’abord sa sœur
Puis croisade levâmes contre félons et peurs
Le Levant nous offrit ses lumières divines
Et Paris ses vitraux où reflétaient nos cœurs
Le calice boirons quand sonnera notre heure."
Et encore, en réponse à ton incandescence, Philippe Jaccottet:
"Car le feu a encore une splendeur, même s'il ruine,
il est rouge, il se laisse comparer au tigre
ou à la rose..."
Alienordaquitaine kiss, cher Tigre!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Ta Rose.
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"Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue:
Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue.
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler:
Je sentis tout mon corps et transir et brûler."
Racine, "Phèdre"...