Ô! Mon enfant, vois ce que sont mes larmes!
Elles sont des ruisseaux remplaçant les rivières
Que les tiens ont souillées pour quelques billets verts
Obtenus par la voix émanant du feu et des armes.
Ô! Mon enfant, ne pleure pas ta mère!
Je pleure à chaude larme un couteau bien planté
Par les enfants que j'ai autrefois engendrés...
Ils sont mon sang, ils sont ma chair...
Ô! Mon enfant, je ne pleure pour moi!
Ce sont eux que je pleure et pour eux que j'ai peur!
Ils n'ont jamais compris ce qu'était le bonheur...
N'ont jamais apprécié quand offerte la joie...
Ô! Mon enfant, ne pleure plus les drames!
Ils ne sont que douleur qui leur brouille les yeux,
Ils ne sont que la flamme attisant tous les feux
De leur colère odieuse et leur vengence infame...
Ô! Mon enfant, ouvre ton coeur aux autres!
Sache les écouter et unissez vos voix;
Vos pères impuissants jamais n'ont eu la foi!
Elle ne fut qu'un leurre pour écraser l'autre...
Ô! Mon enfant, fais croire l'homme à l'homme!
C'est cette solution qui sauvera le monde...
Fais leur jeter à Terre chacune de leurs frondes,
Et rappelle-leur que l'homme n'est qu'un homme.
Car bien souvent, c'est ce que l'homme a oublié: son humilité; il n'est qu'Homme et ne sera jamais Dieu!
merci pour ce petit bout de texte qui m'inspira cette réponse.
Alain
----------------
c'est toujours quand il est parti qu'on se rend compte que le bonheur était là !