Étincelant d'ourlets que le vent ramène vers le large
Le vieux port me parle ce soir dans un langage indéfini
Je me défais de la raison au bleu pale de la nostalgie
Mon amour, je sens tes yeux de cristal sur mes yeux en marge


Ta présence subtile c'est un feu qui dévore les eaux
Devant tant de brouillard, j'illustre le parchemin de l'espoir
À chaque carrefour, je te vois dépolir mes miroirs
Douce et transparente, je te vois marcher dans la nuance des flots


Tant que les vannes du temps se figent sur cette tour avide
Tant que l'espace est sacré entre nos rêves et nos matins
Tant que le mythe resplendit nos étoiles du lendemain
Te dire que je t'aime n'est qu'un vain mot dans ce calme intrépide!

j'aime ton écriture.

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Magnifique tableau, si bien peint de tes mots ..... ! Bravo

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Les amis sont comme les anges qui nous soulèvent lorsque nos ailes ne savent plus comment voler

merci soliane et danny

les mots et la peinture , voila un autre degré de perfection eternellement idealisé...
amitiés
K