Alger le 16/12/2008
La même misère (dédicacé aux frères Amedyaz-Djedis-Mostefa et Mihoubi et El-Kantara)
Du nord au sud j’ai appris
De l’est à l’ouest, j’ai voyagé
Les uns, butent sur la survie
Les autres, suçotent les dragées.

Aspiré par la comparaison
J’ai sauté telle et telle frontière.
Aux mêmes causes, unique raison
Point de différence entre les misères.

Quatre pays pour une langue
Dans chacun, deux extrémités
Les uns, leur barque qui tangue
Les autres, s’éclatent en toute liberté.

Quatre pays, pour une religion
Dans chacun, l’oubli et total
Les uns, dans la voirie la solution
Les autres, la luxure des bals.

Aveuglé par l’autre horizon
Beni-Saf se souvient de moi
Nador, c’était la belle saison
Il fallait attendre un long mois.

Il faisait nuit, nous prîmes la mer
Pour une fois, blonds, bruns et noirs
Etions souder bien plus que des frères
Grelottant et priant, il fallait nous voir.

Là-bas, n’étant point le paradis
Je fus esclave dans une remise
Trois mois, 92 longues nuits
Ma voisine de la folie s’était éprise.

Là-bas, lequel osait dire non ?
La Guardia n’était jamais loin
Nous n’étions que des surnoms
Et valions moins que le foin.

Là-bas, il faut le vivre
Et moi, je l’ai vécu.
Là, à l’injustice je me livre
Je reste le grand inconnu.

Mouloudi Mustapha

je ne sais que dire; l'as-tu vraiment vécu, ou est-ce une retranscription? je suis trop jeune pour avoir connu cette époque, que je ne peux ni comprendre, ni approuver. Les hommes naissent libres et égaux, dit-on, mais la France n'a pas considéré les Africains comme des hommes, loin s'en faut.
Il est des donneurs de leçons qui devraient d'abord se les appliquer avant de les enseigner.

Vraiment bravo,

Alain

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c'est toujours quand il est parti qu'on se rend compte que le bonheur était là!

bonjour
avant tout merci pour votre lecture est la question que vous posez laquelle reste légitme...
Je ne sais pas si j'écris si mal ou si je n'arrive pas à m'expliquer voir à être clair car ceux qui me lisent ou rapportent mes écrits uniquement sur mon, pays ou s'élancent dans la critique du colonialisme en l'appliquant le plus souvent à la france... La période dont je période ne date pas de l'ère du colonialisme mais bien apres...
dans ces quelques vers je parlais de l'espagne et non de la france ou d'un quelconque pays... Pour ce qui est du sujet, c'est une vérité que j'ai vécu personnellement...
a ma connaissance je n'ai jamais écrit sur l'époque dont vous parlez car à sa chacun sa vision d'une part et d'autre la vérité n'est pas admise par tous... D'ailleurs si cette période fait le bonheur des uns il ne faut pas oublier qu'elle fait le malheur des autres... A chaques histoires ses propres histoires et à notre present son présent...
fraternellement mouloudi

une touchante histoire , un passage difficile de ta vie

Je suis très émue à la lecture de ce poème si réaliste,tu décris cette partie si triste de ta vie en des termes très prenants.

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banni pour insultes

bonjour
toutes mes excuses si mes quelques vers ont jete telle ou telle amertume ou profondement touchés vos nobles et purs sentiments... Oui c'est une tranche de ma vie qui se veut triste et plus triste encore lorsque son entourage et si triste...
En ces jours de fêtes je presente toutes mes excuses aux poetes et poetesses si avec mes vers je jetent telle ou telle ombre sur leurs préparatifs... Je vais prendre un peu de recule et attendre que la fete finisse pour y revenir...
fraternellement mouloudi

Ce serait vraiment dommage de mettre une pause à tes poèmes car j'apprécie beaucoup de te lire.

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banni pour insultes

bonjour et merci pour votre souci mais soyez rassurée c'est tout juste le temps de permettre à vous, aux amis(es) aux freres et aux soeurs de s'occuper des préparatifs pour la fêtes de noel dite familiale sans avoir tel ou tel pincement au coeur pour leur ami et frere que je pense être...
fraternellement mouloudi

Passionnante et édifiante lecture. Merci du partage.

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bonjour
Ne vous étonnez pas si je vous disais qu'aujourd'hui je suis l'homme le plus qui puisse exister... Ma richesse chers ami(es) freres et soeurs c'est vous et ce merveilleux site qui m'a permis de m'exprimer et de décfrire ce que les uns cachent et les voilent...
ma richesse, reste ces messages issus d'un profond sentiment d'amitié et de respect qui valent plus que telle ou telle usine ou compte en banque...
sans aucun doute j'y reviendrai sur la richesse...
je n'en n'ai jamais eu et je n'ai jamais chercher à avoir, ce que j'avais été pour moi, mes proches et ce que je pensais être malheureux...
fraternellement
mouloudi mustapha