Mais dans quel monde vivons-nous ?
Un ami, le cœur pur est allé en bordure du désert
Pour faire surgir de terre trois provinces oubliées, par ses pensées habiles
Et voici qu’aujourd’hui aux portes de la capitale, fermées sont les âmes
Ne voyant en cet homme que la fatigue et la peine,
Nul sentiment, nulles mains tendues, nulle clémence
Nul jugement, nulle compassion
Envers son mérite, une jambe blessée, il sonne aux portes
Expliquant son mystère, ses travaux colossaux
Et personne pour encourager son énergie,
Alors qu’il dispose en son métier d’une pléiade de bonnes intentions
Le monde est à l’envers renversé dans une diatribe contre les pauvres
Tandis que fastes et fioritures se déversent allègrement
Un handicapé se meurt, traînant sa misère, essayant de montrer à la terre
Ses forces vives, ses convictions et son ouvrage,
Je suis atterré par tant d’ignorance et d’indifférence meurtrières,
Que faire, rejoindre les légions de travailleurs emmaillotés dans leur hiver
Où courir à ses côtés et sombrer dans une plus grande précarité ?
Désespéré, je suis, des foules anonymes qui peuplent
Nos nuits et nos artères, sans penser à autrui
Soi et soit seul voici la morale de cette histoire vraie
Au bout du chemin une lumière devrait se faire
Pour éclairer cette traversée du désert
Quelle agitation, ces derniers jours dans mon entourage
Me voyant remuer méninges, adresser breuvage
Et soulager ramages
De mes mots agités
Par cette désespérante solitude
Dans cette nuit, sans lune
Amis poètes et poétesses
Une étoile en laquelle nous brillons
Au dessus des rivières d’argents et de diamants
Verra peut-être le regard de quelques mécènes, ou philanthropes
Agités par les pensées du passé
Tendre la main pour se délester
Des quelques solitudes
De nos ouvrages dédiés
A la lumière

De ces mots.

Que de vérités dans ton écrit !
Hélas, oui, c'est bien ainsi
Que l'on vit aujourd'hui.
L'humanité s'est appauvrie.

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Eh oui , de grandes âmes , de grandes valeurs ne sont pas reconnues :
c´est ce qui compte parmi les drames de la société actuelle et je crois que cela se produit dans la plupart des pays du monde .
Merci de ce partage !

Salut Traper ami poète
Il repart(c'est ton pseudo à l'envers) vers son désert disert et point déçu par l'indifférence des villes viles creuse ,bêche,remue la terre pour un trésor qu'il ne tarde pas à retrouver:un calme inouï!Unique retrouvaille en compensation et à un nomade qui arpente l'erg de sable et de pierraille raconte son destin et ses expliots;seul le nomade reconnaît l'homme blessé qu'il soigne et qu'il invite à prendre un thé sous la tente targuie et de l'homme bleu à l'indigo fait son frère ,un frère que sa mère ne lui avait pas donné;un frère de noble élan et de sagesse!
Merci pour ce très beau partage que j'ai lu avec un immense plaisir et une profonde humilité sur mon chemin de n'être plus homme!
Amitiés
Farid

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"Je n'existe que dans la mesure où j'existe pour autrui"
Manet




Mon blog : http://amedyazamazigh.blog2b.net

Demain Ramses, je te fais le pari que nous nous étonnerons de notre bonheur.

vOCALISES, des hommes et des femmes travaillent et gravissent aussi des sommets pendant que nous écrivons, ta compassion me touche.

Amedyas, ta joie de vivre est une rivière en mon coeur

Dans cette nuit, sans lune
Amis poètes et poétesses
Une étoile en laquelle nous brillons
Au dessus des rivières d’argents et de diamants


quel beau passage,

prose scintillante !!

lumineux poème....


j'aime suivre l'étoile qui nous emporte vers vos
galaxies ... poétiques, amitiés TRAPER..

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l'Amour rayonne quand l'Ame s'élève, citation maryjo

Ben moi j'ai écris et j'attends un miracle, mais les mécènes semblent occupés...

lol

Bisous solaires,

Muse héliophage for ever.

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"Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue:
Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue.
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler:
Je sentis tout mon corps et transir et brûler."

Racine, "Phèdre"...

Oui, c'est un autre point commun que nous avons, décidement, le sort est jeté, nous cheminerons ensemble dans le bel oasis, et c'est tant mieux