ASSASSINE
Tu l’as accueilli sans amour
Comme un cadeau empoisonné
Et à petits feux, tu l’as tuée
Il fallait savoir refuser ce jour !
De sa vie, tu as fait un enfer
Attachée par sa chaine en fer
Elle tournait, elle pleurait
Et cela à longueur de journée !
Alors, tu as opté pour un enclos
Elle serait libre de ses mouvements
Mais c’est une prison, l’enfermement
Et sans amour, elle devint accroc !
A quoi ? A la solitude invivable
A la méchanceté, celle du diable
Que tu es, que tu lui as transmis
Et pour des siècles, tu l’as endormie !
Assassine que tu es, ce fut aisé
Que de choisir l’euthanasie
Pour se débarrasser d’un paquet
Que tu ne désirais dans ton nid !
Décembre 2008