LE RIRE DE BEBE
Assis sur son séant, l’air sérieux il observe
L’arrivée d’un félin au doux nom de Minerve
Offrant aux regards son corps d’Amour potelé
PrĂŞt Ă affronter bise ou tout autre baiser !
Il n’a pour tout vêtement qu’un lange duveteux
Mais affiche un sourire qui frĂ´le le merveilleux !
Allure souple et racée, le fauve l’a rejoint,
Ce qui rend fou de joie le tendre Chérubin !
Baigneurs aux mains tendues, il approche ses menottes
Lâche de petits cris, découvre sa quenotte !
Le greffier, amusé, frôle la peau veloutée
Et ronronne en glissant sous le nez de Bébé,
Où il laisse traîner le plus nonchalamment,
Un hochet singulier a l’attrait bien tentant !
Le Séraphin zélé d’une main s’en saisit !
L’Olympe est à ses pieds, l’ange est au paradis !
Qu’éclatent les trompettes de la félicité !
Bonheur sans nom, parcelle d’immortalité,
Son rire aux Ă©clats qui explose les Ă©toiles,
Fait scintiller nos cœurs de cette joie sans égal !
03/12/08 N°38
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il y a parfois plus de coeur dans un baudet
que dans le plus beau des pur-sang