Alger le 30/11/2008

La fin du voyage
Accrochez-vous à la barque
Pensez à papa et au retour.
Les vagues, triste marque
Évitez donc leur amour.

Ne lâchez pas les rames
A l’esprit, l’image de maman
Dans le vent tout un drame
Grands, vous restez leurs enfants.

Fut-il grave et dur le départ
La traversée est bien pire
De l’autre côté, point de retard
Évitez donc de vous réunir.

Tout droit, la rive, les carabiniers
Au destin, il faut se résigner
Sur vous, aucune trace de papiers
Arrêtés, pas un mot sur votre pays.

Un bout de chemin avec vous
Suspendu à vos yeux, j’ai appris
Vous pensiez que j’étais fou
Le souffle coupé j’ai compris.

Le froid n’a pas besoin d’audience
La soif n’a rien à voir avec l’eau
Il me fallait cette expérience
Pour affronter vos bourreaux.


Ce n’était la lumière qui vous attirait
Encore moins la beauté des vitrines
Le bout du tunnel vous ensorcelait
Livre ouvert étaient vos rétines.

Ce n’était pas pour jouir de la vie
Et encore moins, le charmes des rues
La survivance valait bien son prix
Quitte à subir l’affront de l’inconnu.

Mes enfants, bonne chance
Vous en avez vraiment besoin.
Souhaitez moi de la patience
De votre rêve je prendrai soin.

Mouloudi Mustapha

Un plaisir de lecture !

Lchabry

bonjour
merci pour votre lecture
en haute mer que vérité
eau salée plus froidure
dans une barque que de réalité

fraternellement mouloudi

un grand coeur de poète , toujours de belles dédicaces en cadeau ,

bonjour
de nos jours que peut-il bien offrir tel ou tel poete si ce n'est ces vers et sa pensée, ses joies et ses peines... son respects et ses amours...
ne me priver de ce plaisir et je reviendrai le plus souvent avec mes dédicace tou enb espérant ne pas heurter les sensibiltés...
j'espère et je souhaite que ceux qui me lisent ne prennent pas voir ne considérent 'le vous' que j'utilise s'asesse à eux...
fraternellement mouloudi