Le printemps n'est pas avare
Mon cœur palpite dans l'amour habite
Patience les revers d'hier me culbute
Je cherche une âme au cœur charitable
Un don comme une cascade à l'eau viable
Ayant le jongle d'une orange bien rassis
Souvent le hasard honore les êtres lassés
Jeune ayant l'expérience et l'oxygène
Escaladant les montagnes un homogène
Bientôt le printemps apparaîtra avec ses roses
Et je cloîtrai celle que ces yeux sur moi se repose
Je ferai l'impossible pour vivre heureux et stable
Avec ma déesse fiable le monde est à ma table
Ecoute mon cœur buter de ce noble plaisir
Plusieurs malheurs veulent assouvir ce désir
Bientôt j'extermine la solitude qui te dérange
Et tu te ranges avec ton songe mon ange
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les années de disette dictent les poètes