Tu n'es plus...
Je ne peux plus réfléchir, seulement ressentir
La douleur que ton départ à provoqué.
Alors, dans l'écrin de mes souvenirs,
Je t'ai précieusement enfermé.
La nuit, je l'ouvre et des yeux te caresse,
De cette caresse ineffable et valeureuse,
Car elle traverse les larmes, ces averses,
Inondant les joues des amoureuses.
Sous ton regard de braise,
Je me suis brûlée les ailes,
Comme le papillon à la chandelle,
Insouciant, voletant d'aise.
Abandonnée par l'espérance, je cesse
D'envoyer mes signaux de détresse.
Je vogue sur un océan de pleurs,
Grisé par le plomb de mon coeur.
(Fruit de mon imagination,
Non de mes émotions,
Je rassure les oasiens;
Je vais très bien).
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