Comment vas-tu ?
Certains prennent la clé des champs, d’autres se murent dans des silences cristallins,
Dans des fuites éperdues, comme cauchemars d’enfants,
Pour se fuir eux-mêmes, partir loin de soi,
Mais le miroir toujours nous rattrape !
À la commissure du Ciel et de la Terre, au courriel des comas,
À la clavicule des mers, j’ai posté des maux, comme compassion,
Pour dire l’AMOUR blessé et le désir tendu comme l’arc.
La paix descend comme neige au soleil, flux,
Cousins, cousinent se retrouvent aux pieds des étreintes, reflux
Des poitrines angoissées, comme racines,
Là où l’Arc-en-Terre, côtoie les souvenirs en herbes.
Les gestes branchues et les feuilles des poèmes,
Sur des arbres en mouvement,
Disent bonjours, comment vas-tu
Au détour des chemins ?
Roland
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La Mèr est cet espace sémantique, public (La Mer offerte à tous les regards) et Privé (La Mère, Matrice originelle, porteuse de toute grâce), entre Ciel et Terre, lieu symbolique et sacré, Lieu de tous les manques et de tous les espoirs.