Nous ne sommes redevables que de nos exagérations
Assistances sociales devant les légions
Comment faites-vous pour nous supporter ?
Vos cheveux hirsutes et vos yeux cernés
Dénotent le tohu bohu de nos relations tronquées
Et les sots écarts de nos mensonges inavoués
Combien d’entres-nous n’ont pas martelé,
Juré, crié et feint une peine décriée,
Mûrement inventée, sous vos yeux marqués ?
A caresser l’espoir insipide d’une prise en compte
Des heures perdues à comploter contre nous-mêmes,
Nous nous sommes ensevelis dans un carcan de peine ;
Nos folies voulues ont usurpé les saines lois de l’administration reine
Assistances sociales vous êtes en peine de percer à jour l’embroglio
De nos travers et de nos trémolos.
Nous devrions regarder vos journées fébriles, vos papiers au kilo
Surplomber les corps des armées en scène
Venues réclamer les rimes de nos vicissitudes et révolutionnaires pensées
Les travaux heureux des uns venant abreuver la soif des autres
Nous serions bien gré de nous attarder, vos oreilles aimées
Ont scellé notre avenir en vos mains aguerries
Vous êtes parmi les saintes en vérité
Dans les nuages par nous agités
Des tempêtes, une fière
Envolée
Votre patience devenue force pour ces raisons
Heurtent nos cœurs
Pourtant nous vous aimons
Mesdames les assistantes
Nous savons pourquoi
Nos chansons
Sonnent
L’heure d’aller
travailler.

un bel hommage à ces femmes dont le travail n'est pas facile et qui doivent savoir prendre du recul avec tout ce qu'elles entendent chaque jour , la misère du monde , garder une certaine distance

très belle déclaration d'amitiée a se metier plein de noblesse.

mes respects a se texte.

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lagrib

"D'Amour je ne me "lace",je vais du coup tel "un va nu-pieds"

Voila un métier que je qualifierai de sacerdoce et tu as bien raison de nous en rappeler toutes les servitudes et tous les espoirs.
HONORE

Oui, Roky, c'est difficile pour elles. Merci

Merci poesiedon.

Honoré, les espoirs sont en effet des servitudes et vice-versa, c'est vrai. Merci

Un bel hommage rendu à toutes les assistantes sociales donnant tant de leur temps et de leur vie pour tenter d'améliorer le sort des autres.

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banni pour insultes

Merci chouchou

Il y eut d'abord les aide-ménagères, puis les assistantes sociales, nous attendons à présent...
les chauffeurs
les laveurs de vitres
les gouvernantes...

papa maman la bonne et moi nous t'embrassons, cher Traper, car nous aimons tes vers!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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"Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue:
Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue.
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler:
Je sentis tout mon corps et transir et brûler."

Racine, "Phèdre"...

Mon prochain texte s'intitule " Bûcherons" J'éprouve en ce moment une compassion pour les personnes qui consacrent une partie de leur vie à inspirer nos poésies.