Bouquet finalMon âme s'est enfuie aux frontières du Temps
Pendant tout ce parcours d'une humble vie humaine
Pour peindre tout ce gris en teintes plus sereines,
Pour décorer d'amour les hivers, les printemps.
Mon esprit s'est cogné aux murailles du Temps,
Comme un gamin borné qui refait ses fredaines,
Comme sonne au portail une cloche incertaine
Dont le battant têtu se brise lentement.
Et doucement il s'est laminé sur son erre
Jusqu'à l'absurdité et jusqu'à la misère,
Qui apparait toujours quand on voit l'infini.
Et mon coeur détraqué comme un vieux carillon
Projette un dernier feu comme s'évanouit
La poudre d'or tombée d'ailes de papillons...
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Avec mes amitiés
Alain
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""A la cour, mon cher fils, l'art le plus nécessaire
N'est pas de bien parler, mais de savoir se taire !""
(Voltaire)