Ce matin de bonne heure ; j’ai pris mon cœur,
Se balader très loin sur les branches de la vie ;
Eclaircir quelques pensées, infiniment obscurcies,
Cherchant des bougies pour illuminer la voie.
Le sillage de ton parfum m’attire stupidement,
Entre les branchages entrelacés bien tissés ;
Je suis les sillons de ta silhouette exquise,
Enfouie dans le brouillard loin des regards.
Pas après pas ce temps froid de Novembre,
M’envahit par sa musique sonore qui résonne ;
Me rend ivre de ton odeur qui devient poisseuse,
Partout où je demeure accompagné ou seul.
Le retour du refrain abandonné me fait un grand recul,
Où je me vois encore une image enfantine encadrée ;
Par de seyantes encolures toujours douces omniprésentes,
D’où les fâcheuses contraintes mises en dehors des attitudes.
Je poursuis ma randonnée sous les feuillages ombreux,
Au cours de cette période qui manifeste la jouissance ;
Un rossignol d’une voix bienséante à la cime d’un arbre,
Noblement perché, dissémine une musique douce, exaltante.
Ahmed Moudrikah
Maroc
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la vie n'est qu'un voyage dans le temps et l'humanité n'est pas éternelle Soyons donc optimistes