7 printemps se sont écoulés,
Depuis ton premier cri.
Ton corps a bien changé,
Ton cerveau est resté petit.
De nombreux tics t'affligent,
Ton langage est laborieux,
Les chiffres, çà , tu piges;
L'autisme est capricieux.
Inconscient de ton état,
Perdu dans ton monde intérieur,
Tu te réfugies dans mes bras,
Au moindre malheur.
Jusqu'Ã mon dernier souffle,
Je me battrai pour ton bonheur,
Il ne faut pas que tu souffres,
Je ne veux pas que tu pleures.
Alexandre, ne m'oublie pas,
Et si plus tard tu sens sur toi,
Une main aux mille doigts,
Redis-toi toujours que c'est moi.
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