Dans un pays lointain, vivait un roi barbare,
Il n'avait que trois filles et un oiseau rare.
Les filles étaient dotées, l'une du savoir
L'autre du courage et la dernière de la beauté.
La gaieté de leur âge cachée sous un voile noir,
Le roi par son vouloir les tenait enfermées en une tour.
Nul ne venait voir les princesses oubliées,
Vivantes seules sans amour.
Le bel oiseau qui avait pour cage dorée
Le palais tout entier, se refusait à chanter.
Le roi désespérait mais rien n'y faisait,
Il ne voulait pas chanter.
Craignant pour leur trépas, les seigneurs de la cour
Obéirent au roi et flattèrent le bel oiseau.
Venant de toutes parts et espérant tour à tour
De lui, obtenir un léger trémolo.
Rien n'y faisait, l'oiseau restait sans voix
Fixant d'un regard vif et perçant le roi.
N'ayant plus aucun sujet pour implorer
L'oiseau, ses filles alla quérir
Leur ordonnant de réussir.
L'aîné se présenta d'une telle beauté
Que l'oiseau la regarda charmé.
La seconde parût, il se redressa
Elle lui lût de belles histoires, ses plumes il lissa.
Sans craindre ses griffes, la troisième arriva
Sitôt sur le bec l'embrassa.
Se tournant vers le roi, enchanté
L'oiseau, enfin, se mît à chanter
D'une voix si douce, si étrange
Que le roi succomba au charme de cet ange,
Vers ses filles s'en alla, implorer leur pardon
Les embrassa très fort et promit d'être bon.
Depuis lors au château, l'amour s'en est venu,
Grâce au chant de l'oiseau, apportant la gaieté
Jusqu'aux nues,
S'élevant jusqu'à l'éternité.
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banni pour insultes
ce conte est sorti de ma seule et unique tête! 
je l'embrasse très fort. 
