Alger le 18/10/2008

Sans rancune
L'espoir perdant sa tribune
Ecoute et sans rancune
L'univers, garde bien sa lune
Sans le vent, point de dunes.
Entre nous, une histoire
Faite d'écrits et de silence
Sourd, tu sais surseoir
Aveugle, je n'ose le croire.

Point besoin de tablier
Ecoute, même pour oublier
Les marrons au châtaignier
La langue peut se délier.
Entre nous, des promesses
Encore, je les caresse
L'oubli devenant ton adresse
Ta pensée pour la déesse.

Ecoute le bruit de l'enclume
Point besoin de costume
Pages blanches et plumes
Cette réalité nous enrhume.
Moins vieux, nous étions agiles
Entre nous, que de villes
On a drainé bien de milles
L'un sur scène l'autre dans la file.

Même en fermant les yeux
Ecoute ce père malheureux
Fils d'homme dit valeureux
Lèvres sèches, ventre creux.
Sans rien remettre en cause
Entre nous, que de choses
Dont cette tige du morose
Que je retrouve dans ma prose.

Ecoute, ils ne sont pas bêtes
Ces analphabètes, ces arpètes
Même en soulignant sept
De loin, ils suivent la fête.
De la lumière pour la maison,
Dans la foi, le réel présent
Le futur à l'horizon
Entre nous, un passé, un présent.

Sincère, mais fidèle au destin
Croyant, voilà ma main
Ensemble, du bon chemin
Refleuriront les matins.

Mouloudi mustapha

Tres beau poeme!

"On a drainé bien de milles
L'un sur scène l'autre dans la file."



Anastacia.

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Ami poète mustapha mouloudi
J'ai aimé!Excellent poème ami!
Bonne continuation et merci pour cet agréable moment de lecture
Amitiés
farid

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"Je n'existe que dans la mesure où j'existe pour autrui"
Manet




Mon blog : http://amedyazamazigh.blog2b.net

bonjour
merci pour votre lecture et votre message...
ces quelques vers retracent une réalité...
fraternellement mouloudi

reponse
bonjour

merci pour m'avoir lu et aussi pour vos messages...
de nos jours les uns parlent de crises avec l'adjectif "virtuel" les autres de celle dite réelle... Pour ce qui est de la vérité il n'y a que le poete au sens propre du mot lequel reste bien le principal témoin de sa génération qui la véhicule sans adjectif tout comme la réalité...
alors restons ces témoins. Si pour les uns la vérité n'est autre que ce qu'ils racontent et la réalité n'est autre que celle qu'ils peignent, pour le poete ces deux mots sont la source soit de la sécurité soit de l'insécurité...
restons aussi vrais que la vérité, aussi réels que la réalités et aimons nous... pardonnons ce qui peut être pardonner et condamnons ce qui peut être condamer sans toutesfois oublier que seul dieu est juge et en plus il est clément...
toutes mes excuses pour cette réponse...
fraternellement mouloudi

Trés belle est ta poèsie que je viens de découvrir, Merci de ce joli partage

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Il n y a d'autre monde que le monde spirituel. Ce que nous appelons le monde sensible est le mal dans le monde spirituel et c que nous appelons mal n'est que la nécessité de notre éternelle évolution .

bonjour
merci pour ces compliments que je perçois plus en direction de la vérité voir de la réalité et cela est un honneur pour vous et pour moi pour avoir pu atteindre autant votre coeur et votre esprit que celux des poetes qui m'ont laisser leurs messages...
fraternellement mouloudi

Vraiment très bon !

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http://www.tonysossi.com

Facebook !

un très joli texte ,merci pour le partage

bonjour
la nature garde bien ses raisons voir ses principes et parmis lesquels "avant de partager il faut aimer" et je pense que tous les poetesses et les poetes de ce merceilleux site s'aiment" bien...

fraternellement mouloudi