« L’ECLAIRCIE »
Dans la grisaille ambiante où s’essouffle le vent
Je guette un doux message entre chaque rafale.
Mais la tempête emporte en valse triomphale
Mes espoirs balayés au hasard dérivant.
Janvier vide son outre en déluge mordant,
Déversant ses rancœurs sur mon âme en attente.
Les fleuves de mon cœur, à l’amour débordant,
Roulent, impétueux, d’une ferveur constante.
Soleil tu n’es pas mort ! Tu t’endors seulement
Derrière un gros nuage aux lourdeurs assassines.
J’ouvrirai grand mes bras, puisque tu me fascines,
Quand tu rejailliras de cet isolement.
Réchauffe tout mon corps, donne moi le plaisir,
Embrasse tout mon être, inonde le d’ivresse.
Que tes rayons brûlants en vagues de tendresse
Déferlent sur ma vie qui n’a que ce désir !