alger le 18/10/2008
Vérité sous vérité

Aire sans air, main de fer
Dans le cercueil la mère
Que d'épines et de pierres
Sur la voie du solitaire.
Fragile le vert au vert
L'espoir sous les serres.
Le noir bourreau du clair
Que de mots pour plaire.

La vérité étant un autre fruit
Entre vous et moi, je la déplie
Je ne pleure pas mes amis
Par Dieu, ils sont déjà bénis.
Je ne pleure pas mes frères
Qui s'affolent sur cette terre
Par là sont passés leurs pères
La pollution altère.
Je pleure ces innocentes rétines
Porte ouverte sur la famine.

CÅ“ur de marbre
Le fil use la paraffine.
Aussi grand soit-il l'arbre
A besoin de ses racines.
La vérité étant une culture
N'a pas besoin de monture.
Je ne pleure pas mes pas
Dans la forêt bien de boas.
Je ne pleure pas mes appels
Je vis bien sans scelle
Une pioche et une pelle
Suivies d'une ritournelle.
Je pleure celle* qui m'a surpris
Voie de l'oubli voie du mépris

* Révolution

Mouloudi Mustapha

un joli texte empreint de tristesse

vraiment très beau Mustapha, merci pour cet écrit
amitié

bonjour

toute mes excuses pour ce long retard...
je vous remerci pour vos messages si encourageants...
savez vous que lorsque nous ne donnons au plus grand peintre au monde que la couleur noire bien noir et toute noir il ne pourra nous peindre que la nuit, la tristesse et la misère...
Parfois il vaut mieux avoir uniqument cette couleur et ainsi traduire cette réalité que les uns confisquent et que d'autres pietinent...
dans l'existence d'un être humain il n'y a pas de virtuel seul le réel s'impose...
encore une fois merci
fraternellement mouloudi

beau texte mouloudi j'espère que ces pleurs cesseront et que la vérité vraie luira au delà de tout et pour tous.
je découvre tes écrits et ton talent, et j'en suis heureux.
mes amitiés.
Rachid.

Moi,j'adore cette tristesse!Ton poème,ami poète,suinte de véracité,de sagesse et de philosophie! Merci pour ce moment d'émotion et de profonde poésie que tu viens de m'offrir! Encore merci cousin,frère et voisin!

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Ma vie n'est plus une barque dans une mer enragée
Et je ne suis plus le naufragé!
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Mostafa, point fat, seul, las, si doux, rêvant de sa mie!!!

La vérité étant un autre fruit
Entre vous et moi, je la déplie
Je ne pleure pas mes amis
Par Dieu, ils sont déjà bénis.
Je ne pleure pas mes frères
Qui s'affolent sur cette terre
Par là sont passés leurs pères
La pollution altère.
Je pleure ces innocentes rétines
Porte ouverte sur la famine.

des paroles touchantes et mélancoliques, j'aime beaucoup ce que tu as écrit.....

sylvie