Avec la solitude pour compagnie,
Et quatre murs humides pour horizon,
Il survit, dévoré de remords, d'envies,
Corps et coeur en prison.
Dans le silence, il entend
Les rires et chansons d'autrefois,
Malgré la pénombre, il perçoit
Les visages qu'il aime tant.
Jamais plus il ne les entendra,
Encore moins, ne les reverra.
Sur ses joues pâles et creuses,
Glissent les larmes, nombreuses.
Tant d'orages ont balayé sa vie,
Qu'au bord de ses yeux, le matin;
Perlent encore quelques gouttes de pluie
Fluide expression du chagrin.
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