LA PUTE


Elle est vraiment jolie
Dans sa fiat cinq cent,
Mal garé elle attends
Tous les jours c’est ainsi.
Parfois une autre auto
S’arrête à ses côtés,
Un deal est vite passé
Les deux s’en vont bientôt.
Travailleuse de l’Amour
Elle s’en va « coïter »
Pas loin aux alentours.
Elle gagne bien sa vie
Mais au fond à quel prix.
Je ne peux m’empêcher
D’admirer cette Fille
Pour tout ce qu’elle fournie
A ces hommes souvent laids
« Mal léchés », négligés,
A ces ventripotents
Parfois un peu violents,
A ces hommes mariés
Qui viennent en ce cachant
Et osent demander
Ce que chez eux, ils n’ont,
A ces hommes exilés
Dans quelques Ambassades
Et qui viennent chercher
De nouvelles « embrassades »,
A ces hommes trop timides
Qui craignent toujours un « bide »
Que les « Femelles » effraient
Et qui ne sont pas prêts
Au fond à s’engager
Car ils ne savent aimer.
Pour tous ces hommes là
Cette Femme dite légère
Est plus que nécessaire,
Je l’admire pour tout ça.


13/10/2008
Avenue Foch

tu as su par cet écrit rendre hommage à ces femmes trop souvent critiquées et insultées.

Ah le plus vieux métier du monde souvent controversé.

tes mots sonnent juste, certaines de ces filles vivent un calvaire je les plains...........
sylvie

En lisant votre poème je ne peux m'empêcher de voir "Casque d'or" où Simone Signoret incarnait à merveille une de ces femmes dites légère mais dont le coeur débordait d'amour.
J'ai beaucoup aimé vous lire.

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banni pour insultes

On ne les appelle pas filles de joie pour rien
En tout cas, les pauvres, je les plains ...

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Je suis allé en forêt
Dans un coin isolé
Aucun mal intentionné
N'était là pour souiller
Le fruit de la pureté
Il y régnait la paix
Pour ne pas la gâcher
La forêt j'ai quitté.


Forêtvert (Forever)

Fleur de bitume,
Les yeux s'embrument,
Quand on connait le prix
Que payent les hommes à l'ennui.

Bel écrit, tant il est vrai que la prostitution a revêtu de nos jours
de bien plus insidieuses formes.

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Les chansons, c'est ici :
http://www.myspace.com/jeanpaulbarastier
Et les poèmes : http://jpbarastier.over-blog.com
A méditer : «L'intelligence, c'est le seul outil qui permet à l'homme de mesurer l'étendue de son malheur.» Pierre Deproges.

C'est le plus vieux métier du monde et qui n'est guère facile, mais il en faut ce ces femmes là !!! Très bien raconté et très bel hommage à ces femmes qui passent très vite dans l'oubli et qui sont mal considérées. Merci pour elles.

Ton poème est bien tourné. Tu trouves les mots justes pour dire ce que tu penses. et merci pour cette lecture qui sort un peu de l'ordinaire par son texte.

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Voici mon recueil de poésie 2017.

une réalité qui dérange ... on préfère fermer les yeux, mais c'est bien là !

Je ne peux qu'adhérer à tes idées et te féliciter pour ton poème.
Bises.

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ma vie est en train de prendre une tournure inhabituelle : je suis heureuse et surtout satisfaite !

un très bel écrit criant de vérité,un noble hommage à ces femmes ,à ces filles ou aussi ces garçons qui de leurs corps doivent vivre!!

Salut taote
Merci pour ce très beau et émouvant poème qui honore et respecte une femme qui exerce le métier le plus ancien au monde!
Un très breau poème que j'ai très bien apprécié!
Amitiés
farid

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"Je n'existe que dans la mesure où j'existe pour autrui"
Manet




Mon blog : http://amedyazamazigh.blog2b.net

un texte empreint de vérité

un très très grand merci à tous ceux nombreux qui sont venus lire c texte dont le sujet, je le vois ne laisse pas indifférent.
amitié à tous