Par un bel après midi serein, d’un samedi,
Au mois d’octobre de la belle saison hardie ;
Debout à côté de son aimable collègue la sublime ;
« Ouafae » entamait des discussions pleines de volume.
Leurs sourires mêlés de jolis éclatements de rires,
Où l’entente était un véritable point de mire ;
Soudain, elle a ressenti un vilain et étrange vertige ;
Puis une syncope totale libérée de sa tige.
Ses deux petits choux étaient présents ce jour
Où la stupeur les avait frappés à leur tour
Emus, l’angoisse les a enserrés de ses tentacules
Pour rendre les cœurs de ces pauvres très fragiles
Devant elle, on est restés ébahis surpris,
Et la frayeur cernait cœurs et âmes ahuris ;
Quand apparaît, « Fadoua » l’audacieuse et brave femme,
Qui à l’improviste, venait assister à ce démon de drame.
En voyant son amie intime étouffée, suffoquée,
Elle lui parlait mais la réponse était bloquée ;
Tourmentée, bouleversée, on voyait son visage de fée blêmir ;
C’est ça l’amitié garnie d’affection qui fait frémir.
Et d’un air fervent, elle l’a emmenée à l’hôpital,
Où elle a subi un examen minutieux très capital ;
Après une attente incessante, elle est revenue peu rétablie,
Pour dissiper notre inquiétude et la décocher vers l’oubli.
La maudite hypotension l’avait quasiment subvertie,
Au cours d’un état d’aisance, assouvi non averti.
Dieu merci « Ouafae » notre consoeur est sauvée !
Ahmed Moudrikah
Maroc
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la vie n'est qu'un voyage dans le temps et l'humanité n'est pas éternelle Soyons donc optimistes