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     Un pont entre deux rives... A Fabrice, le dernier SamouraĂŻ.
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Expéditeur Conversation
scarlett
Envoyé le :  10/10/2008 0:01
Plume d'or
Inscrit le: 22/9/2008
De: Ombres et lumières
Envois: 1393
Un pont entre deux rives... A Fabrice, le dernier SamouraĂŻ.
Rentrer en taille S
Mon dieu, quelle ivresse !
Je n’en crois pas mes yeux
C’est vraiment un 38
Après toutes ces fuites
Ces pots de nutella
Et puis les petits gâteaux
Et ces longues tuniques
Qui cachaient les malheurs
Un vrai grand bonheur
Sentir ces petits os
Vous savez aux Ă©paules
Bon faut bien se pencher
Pour qu’ils saillent vraiment
Je ne serai jamais sarment
Ni brindille n’exagérons pas
Mais finies les broutilles
Terminées en orgies
Je ne noie plus chagrin
Dans gros pot de Câlin
Ni toutes déceptions
En finissant gratin
C’est venu comme ça
Après 30 ans de graisse
Après quolibets et insultes
Puisque j’étais ogresse
Un matin différent
Je me suis mise Ă  courir
Et pédaler aussi
Au Canal du Midi
Un été très slim fast
Et puis je n’avais plus faim
25 en moins d’une saison
Comme ça sans raison
Après années souffrance
Après mille yoyos
Après humiliations
Et tant de frustrations
J’avais 43 ans la première fois
Qu’un homme m’a souri dans la rue
Vraiment pour mes yeux verts ma ligne et la lumière
Et pas pour se moquer de la dondon qui passe
Comme un coup de poignard après années d’errance
Un vent d’adrénaline plus besoin de cuisine
Ce corps oui m’appartient il est là il est mien
Je le dresse à aimer à vivre à désirer
Et soudain les plaisirs se font comme une ivresse
Les douceurs ignorées deviennent forteresse
J’ai le droit d’exister et même d’en jouir
Et puis tous les jaloux ceux qui ne reconnaissent
Plus la vile canne en cygne transformée
Et qui soudain regrettent la grosse trop enjouée
Je suis devenue acier fer et même béton
Plus personne ne peut commander ma raison
Je décide
Je choisis
Je pars ou bien je reste
Et puis j’aime boire rire et même aimer
Le rire est resté car clown triste à jamais
Je crois encore devoir me faire pardonner
Des kilos imaginaires à jamais accrochés
En ma peau de misère si blessée torturée
Je ne serai jamais belle
Il est tard je le sais
Jeunesse passée en rêve
Les autres les admirées
Je les voyais passer
En Dianes chasseresses
Et moi la petite grosse
Qui faisait tapisserie
Je m’offrais je souffrais
Je me faisais souiller
Aujourd’hui
Même si je peux fierté porter
Au fond de moi je pleure
Et je me sens affreuse
Je me vois encore
Affublée d’oripeaux
Engluée de graisses
Affamée de tendresses
Chaque inconnue qui passe
Est plus belle que moi
C’est ancré c’est tatoué
En mémoire désarroi
Alors je ris très fort
On me croit invincible
Je me la joue Sharon
Mais je suis Balasko
Et puis je sais aguerrie
Qu’il est bien tard aussi
Et que chaque seconde
Qui passe à nouveau me flétrit
Vous qui ne voyez pas
Combien je fus violée
En mon intime de femme
A jamais dévastée
Par toutes ces souffrances
Ce manque de beauté
Pardonnez mes offenses
Mes folles insolences
J’ai tant envie de vivre
Et d’être un peu aimée
C’était la petite complainte
Après regard mesquin
D’une vendeuse éteinte
Me disant méprisante
« Elle va être serrée »
Mais me voilĂ  flottante
En tunique collée
Papillon feuilles mortes
Joies d’automne en tissu
Migrations de sourires
Et je me sens oiseau
Oh parlez moi d’envols…





















----------------
"Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue:
Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue.
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler:
Je sentis tout mon corps et transir et brûler."

Racine, "Phèdre"...

albatros
Envoyé le :  10/10/2008 2:00
Plume de platine
Inscrit le: 1/5/2008
De: Paris
Envois: 3921
Re: Un pont entre deux rives... A Fabrice, le dernier SamouraĂŻ.
Ma petite Sabine !

Jolie femme au coeur blessé. Un poème est à coeur fendre....et c'est d'ailleurs le coeur serré que je te dis....Cette jolie silhouette est la tienne...mets-toi ça dans la tête ! Non, tu n'usurpes pas les compliments, les sourires...ils sont bel et bien pour toi....pour la Sabine du dehors et celle du dedans aussi. Encore faut-il que celle du dedans....se mette enfin en accord avec l'enveloppe !
Et lĂ ...tout s'ouvrira pour toi.

Bisous Ă©mouvante Sabine

Albatros....si touchée


----------------
De la musique avant toute chose (Verlaine)
Là tout n'est qu'ordre et beauté
Luxe calme et volupté (Beaudelaire)

Mostafa
Envoyé le :  10/10/2008 2:30
Mascotte d'Oasis
Inscrit le: 2/5/2008
De: AGADIR.MAROC
Envois: 14894
Re: Un pont entre deux rives... A Fabrice, le dernier SamouraĂŻ.
Il n'y a pas de honte à...avoir tant envie de vivre et d'être un peu aimée!Il n' y a pas de honte à se sentir oiseau et prendre son envol!!!
Ton poème est un conseil et une recette de vie,de bonne santé,de bonheur que je dois impérativement suivre à la lettre à partir de demain!!!...Merci!! Prions que j'y arrive,il le faut; avec mes 90 kg!!!!


----------------
Ma vie n'est plus une barque dans une mer enragée
Et je ne suis plus le naufragé!
...............................................................................................
Mostafa, point fat, seul, las, si doux, rĂŞvant de sa mie!!!

scarlett
Envoyé le :  10/10/2008 10:00
Plume d'or
Inscrit le: 22/9/2008
De: Ombres et lumières
Envois: 1393
Re: Un pont entre deux rives... A Fabrice, le dernier SamouraĂŻ.
Merci, mes deux vrais amis et pourtant jamais vus...

Votre souricette verte.


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"Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue:
Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue.
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler:
Je sentis tout mon corps et transir et brûler."

Racine, "Phèdre"...

GALIA
Envoyé le :  10/10/2008 10:20
Plume de platine
Inscrit le: 28/10/2007
De: ici ou lĂ 
Envois: 4524
Re: Un pont entre deux rives... A Fabrice, le dernier SamouraĂŻ.
Quand l'apparence prend le pas sur l'ĂŞtre..quel mal ĂŞtre !
fais fi du regard des autres, ou plutôt du regard que tu prètes aux autres et qui est le reflet de tes angoisses
allez ma grenouillette ! haut les coeurs !!


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Il n'y a pas de chemin qui mène au bonheur....
....le bonheur est le chemin.

scarlett
Envoyé le :  10/10/2008 19:26
Plume d'or
Inscrit le: 22/9/2008
De: Ombres et lumières
Envois: 1393
Re: Un pont entre deux rives... A Fabrice, le dernier SamouraĂŻ.
Merci ma belle Galialita!!!

Scarlett Kermitt!!!!!-ou Piggy????

lol


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"Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue:
Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue.
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler:
Je sentis tout mon corps et transir et brûler."

Racine, "Phèdre"...

angiee
Envoyé le :  10/10/2008 21:30
Plume de platine
Inscrit le: 26/8/2008
De: Ailleurs
Envois: 9765
Re: Un pont entre deux rives... A Fabrice, le dernier SamouraĂŻ.
Il t as fallu beaucoup de courage,tu en auras encore.


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candide
Envoyé le :  10/10/2008 21:41
Mascotte d'Oasis
Inscrit le: 20/10/2007
De: Maroc
Envois: 9760
Re: Un pont entre deux rives... A Fabrice, le dernier SamouraĂŻ.
Emouvant ton récit , la petite grosse qui perd ses kolos , qui porte du 38 maitenant ! C'est tout à fait insignifiant chère amie , tu es une grande poétesse , tu as un coeur en or , et je t'approuves et je t'admire quand tu dis" c'est moi qui décide, je choisis", tu veux un envol, tu en as déjà un , Ta belle poèsie.


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MB CANDIDE

bushido
Envoyé le :  10/10/2008 23:07
Plume d'argent
Inscrit le: 3/10/2008
De: ni ciel, ni terre
Envois: 231
Re: Un pont entre deux rives... A Fabrice, le dernier SamouraĂŻ.
je l'emprunte avec plaisir ce pont... pour un deuxième aller et retour et tant d'autres


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mathou
Envoyé le :  10/10/2008 23:23
Plume de soie
Inscrit le: 5/10/2008
De:
Envois: 145
Re: Un pont entre deux rives... A Fabrice, le dernier SamouraĂŻ.
il n'y a rien de plus rongeur et destructeur que le miroir vivant ms comme vs le dites si bien,il cache d'autres malheurs...
orangelle
Envoyé le :  11/10/2008 11:16
Plume de platine
Inscrit le: 23/6/2005
De: Provence
Envois: 3590
Re: Un pont entre deux rives... A Fabrice, le dernier SamouraĂŻ.
que j'ai aimé, une fois de plus, chère Sabine ta façon d'écrire dans ce poème où je me suis totalement retrouvée....moi qui ai fait le yoyo toute ma vie ou presque et qui donne plus souvent à manger à ma tête qu'à mon corps !... mais pour observer la célèbre phrase de Coco Chanel disant qu'après 50 ans : "entre son visage et ses fesses", il faut choisir...il y a belle lurette que j'ai choisi pour arranger surtout le plus joli de tous les péchés mignons : c'est à dire celui de gourmandise.. la seule époque où je suis rentrée dans du 38...j'étais sacrément mal dans ma tête ....mais je suis heureuse de constater que pour toi : c'est le contraire qui se passe et que tu te sens légère comme un oiseau...
si ça pouvait me motiver pour perdre quelques kilos largement superflus... ce que j'aimerais !...je sens que je vais lire et relire ces vers ... encore bravo pour toute cette fraîcheur. Bisous. Orangelle


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