Contre le mur de ma chambre
Dort dans sa grosse fourrure
Une masse étonnante
On ne voit ni son nez ni sa face
Un grondement régulier s'échappe
Venant briser le silence de l'espace
Puis dans son bruit incessant
Il ressemble agréablement à un chant
Par ma présence discrète
Il se mit à bouger
Relevant doucement sa tête
En écartant ses griffes acérées
Ses yeux verts demi lune
Clignent en battant la mesure
D'un bond se tient sur ses pattes
Et s'étire comme un arc
Réclame une belle caresse
Je lui offre avec tendresse
Auquel je m'empresse de m'exécuter
Comme quoi un rien peut le contenter
Agile il saute sur la chaise
Se met en boule et finit sa sieste
Vous l'avez deviné
Mon chat ne finira pas de m'étonner
Arlette Philbois
le 06/10/2008
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Mon voeu cette année procurer du bonheur dans mes textes ou histoires.