La criée de Scarlett
De loin l’arôme unique de menthe de ma théière
A comblé la voracité olfactive de mes narines
Et j’ai oublié de boire mon verre de thé
La danse chancelante du fumet des brochettes d’hier
Ensorcelle mon regard et apaise ma faim féline
Et mon palais patient ne fut plus tenté
Il faut bien que je coure illico à ta criée aux étoiles
Sinon je risquerai de rater ma portion divine
Et le don onirique serait convoité
Il me semble, ma sœur Sabine que depuis des ères
Je tiens entre les doigts des illusions surfines
Que je tresse les enduisant d’espoir avec piété
Tout l’empirisme palpable de notre cher univers
Froisse la révolte de mon être fou et l’embobine
Dès que je l’approche je fuis désenchantée.
A Sabine.
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MB CANDIDE