Mes vers ivres chancellent dans leur transe
Titubant ils recherchent le risque d’un sens
Dans le parfum de leur pudeur écarlate
Les frémissements de leur angoisse éclatent
Des mots insensés se marient pour la dérision
En errance aliénée sans préavis ni adhésion
Les caractères se bousculent fiévreux pour crier
Leur désarroi les affole en déraisonnement carié
Cessons donc le combat il est d’avance perdu
Fermons les yeux sur le monde terne confondu
Ne rien vouloir vouloir tout se perdre entre les mots
Délire ou passion mystérieuse des écarts anormaux
Tourner en rond sans aucune issue du cercle verdâtre
Phobie martyre engloutissement certain vers désastre
Les barreaux de fer comblent le supplice de mes doigts
Qui s’accrochent à leur enclos rejetant mieux leur foi
Qui les a trahis aux fil du temps en promesses vaines
L’épanouissement humain rebute certains les gène
Et c’est le diabolique sarcasme qui a tout corrompu
Rébellion tais-toi tes ailes dorénavant sont rompues.
Non , je ne suis pas triste , mais ce texte ne m'a pas demandé mon avis .
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MB CANDIDE