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     Le dominant (Acte III°
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Expéditeur Conversation
grandvent
Envoyé le :  2/10/2008 23:48
Plume d'or
Inscrit le: 27/2/2008
De: Alger
Envois: 672
Le dominant (Acte III°
-Il les emmena au brigadier de permanence, et après lui avoir expliqué le cas, il introduisit le taximan en premier, le brigadier lui dit

-Vous les taximen vous avez cette sale habitude de nous cracher vos emmerdes juste au moment où l’on a envie d’un petit somme, sinon, le moment où nous avons eu quelques emmerdes avant vous avec d’autres clients, enfin bref, ce n’est pas facile d’établir un P.V à deux heures du matin, maintenant racontes moi en détail ton histoire

-Voilà, brigadier, comme il faisait nuit noire et qu’il pleuvait à torrent, j’avais pris un client dans la station, je lui avais demandé où est ce qu’il devait se rendre, il m’avait répondit là où il plaira à dieu, bon au début je m’étais dit que ça devait être un curé parce qu’il était revêtu d’une soutane, mais en même temps il me paraissait un peu étrange

-C’est à dire

-Il m’avait dit qu’il ne connaissait pas la cité, au lieu de ville, qu’il était étranger, et quand je lui avais proposé de lui faire visiter les vestiges anciens, il était très impatient de les voir jusqu’à me demander si cela ne me dérangeait pas, quand je lui avais dis qu’au contraire je suis fait pour cela, il leva alors les deux mains et dit

-Dieu tout puissant, toi dont la charité et la bonté sont illimités, toi le clairvoyant, je te remercie pour tout ce que tu me fais. Amen

-Ah ! Bon, et toi tu étais certain que c’était un curé

-Au début, oui, à cause de ces signes là qui me l’ont fait croire

-Ah ! Bon, parce qu’il ne l’était pas !

-Je dirai plus tôt que c’était le diable en personne

-Et qu’est ce qui te fait dire tout cela

-Parce que en fin de compte il a commencé à avoir des réactions diaboliques, il ne se retenait pas et voyait tout en flamme

-Comment ça, donnes moi des détails, tu commences à me donner la trouille

-En effet, moi aussi à un moment donné j’avais la trouille, surtout à trois heures d’une nuit noire et orageuse

-Venons en aux détails, tu disais qu’il voyait tout en flammes

-Oui brigadier, il ne cessait de traiter tout le monde et moi-même y compris de suppôts de Satan, de diablotins, de mécréants, comparativement à lui qui se faisait appeler Jésus et résidait dans l’éden, quand je lui avais demandé mon dû de deux cent dollars il m’avait répondit qu’il ignorait ce que c’était, sa réponse paraissait honnête je ne vous le cache pas, mais je m’étais dit que ce type là devait être un grand comédien, car de nos jours qui ignore ce qu’est un dollar, d’ailleurs quand je lui avais dit que c’était mon gagne pain et le sien il avait pris ça pour un blasphème et m’avait dit que ça ne l’était pas pour lui, suite à quoi je m’étais emporté jusqu’à lui asséner des coups, je voulais même le tuer parce qu’il avait réussi à me mettre sous tension…eh ! Brigadier vous ne m’écoutez pas, je vous trouve complètement changé, vous tremblez et votre regard m’inquiète, qu’ai je dit de méchant.

En effet le brigadier n’en revenait pas, car il s’agissait du même brigadier qui avait tabassé un peu plus tôt Jésus, et il eut peur d’avoir affaire à lui de nouveau, pour cela voilà ce qu’il conseilla au taximan

-Ouvres grandes tes oreilles et écoutes moi bien, tu vas le reprendre avec toi, tu quitteras ce commissariat sur le champ avec ton Jésus, fais en ce que tu veux, je m’en fou, et ne le ramène nulle part ailleurs qu’en le jetant dans la rue, mais ne le ramène pas ici

-Mais brigadier, je ne peux pas le supporter une minute de plus, et pourquoi donc dois je faire cela, auriez vous eu affaire avec lui

-En aucun cas, je ne l’ai d’ailleurs pas encore vu, comprends bien connard que si je fais cela c’est dans ton intérêt, car si j’accepte sa plainte tu passeras le reste de ta vie en prison, puisque tu dis l’avoir complètement massacré, d’ailleurs tu as eu tort de l’avoir fait même s’il t’avait provoqué, ce service que je veux te rendre c’est pour couvrir un compatriote contre ces maudits étrangers qui viennent foutre la merde chez nous, qui nous provoquent jusqu’à les tabasser pour ensuite avoir l’occasion de déposer plainte contre nous et obtenir des dommages et intérêts tout en nous faisons emprisonner, c’est ça leur tactiques ces va-nu-pieds, je les déteste car c’est tous des salauds, et qu’est ce que je n’ai pas vu défiler dans ce bureau, Malgré que la loi me l’interdit, je prends le risque d’être de ton côté, car je constate que tu es un honnête homme qui peine pour son gagne pain, alors embarques le, fais en ce que tu veux et jettes le où bon te semble surtout sans témoins, tu m’as bien compris

-Mais ce salaud m’aura quand pris deux cent dollars

-Écoutes, ne me racontes pas des bobards, tu sais bien que le tarif de quatre heures de course n’excède pas soixante dollars et qu’en fin de compte te croyant plus futé que lui, il t’a bel et bien eu

-Je disais ça juste pour me soulager, merci tout de même brigadier, je vous revaudrai ça

-Non, c’est plutôt moi qui te remercie

-J’espère que vous n’êtes pas raciste, brigadier

-Oh ! Que non, sinon je l’aurai interrogé pour ensuite le tabasser dans les geôles, et pendant qu’on y est, je te suggère de le jeter prés d’une église, comme ça il discutera avec son dieu à sa guise

-Ah ! Ça c’est une bonne idée, répondit le taximan

Le brigadier ordonna au policier de les raccompagner lui faisant comprendre qu’avant d’établir le P.V, il était impératif que le client ramène un certificat d’indisponibilité de chez le médecin agréé du service des urgences de l’hôpital le plus proche, ensuite à travers la vitre de la porte, il jeta un regard furtif sur Jésus complètement ensanglanté en disant.

-Merci à toi, dieu clément qui m’a secouru en recevant dans mon bureau le taximan le premier, sinon je n‘aurai pas su comment réagir avec ce suppôt de Satan qui se fait appeler Jésus, oui c’est vrai, tout compte fait c’est grâce à dieu qui m’a fait éviter un autre drame, alors encore une fois et chaque fois à l’avenir je n’oublierai jamais de le glorifier, c’est promis. Amen

Juste après que le taximan et Jésus soient repartit, arriva l’inspecteur, lequel après avoir longuement réfléchi sur le cas futur du brigadier, lui lança

-Écoutes brigadier, pour ce qui est de l’affaire de Jésus, je ferme l’œil et ne te mets pas martèle en tête, il n’y aura pas de conseil de discipline, alors on ne dit pas merci

Le brigadier à son tour leva les mains vers le ciel et dit

-Gloire, à toi, dieu tout puissant clément et miséricordieux, qui m’a sauvé des griffes de ce suppôt de Satan. Amen

-Ma parole tu es devenu zin zin ou quoi, ne me dis pas que tu as été contaminé par Jésus

-Sachez inspecteur que juste à l’instant même, dieu m’a délivré des griffes de ce mécréant, raison pour laquelle je le remercie

-Comment cela juste à l’instant même

-Ce suppôt de Satan qui se fait appeler Jésus résidant dans l’éden, est revenu dans ce même bureau complètement ensanglanté, parce que tabassé par un taximan à qui il n’avait pas voulu payer la course de deux cent dollars

Dieu m’a éclairé en recevant le taximan le premier, lequel en me racontant les faits, j’avais deviné qu’il s’agissait de lui, et je l’avais vu discrètement, pour éviter d’autres dégâts, j’ai proposé au taximan de le ramener ailleurs et de s’en débarrasser, proposition qu’il avait accepté et tout cela par la bénédiction de dieu lequel en plus m’a fait éviter le conseil de discipline en baignant votre cœur de clémence, comment voulez vous qu’après tout cela je ne le glorifie pas.

-Écoutes moi bien brigadier, sur tout ce que tu viens de me dire je n’ai rien entendu, et pour que tu ne sois tantôt diablotin tantôt saint, il est préférable que tu rentres chez toi sur le champ, que tu prennes deux jours de repos et que tu ailles voir un psychologue à toute fin utile, quand à la permanence je m’en charge.

Le taximan de son côté déposa Jésus devant une chapelle en lui assénant un coup fort sur la tête jusqu’à lui faire pousser des hurlements rauques dont l’écho parvint jusqu’au curé qui venait juste de se réveiller, ce dernier accouru et secouru Jésus évanoui, en le transportant dans une grande chambre où il lui donna les premiers soins pour diminuer la fièvre.

-Ensuite il appela la sœur Anne pour l’aider à s’en occuper.

Une heure après Jésus revint à lui, en voyant le jeune curé et la vieille sœur à son chevet il dit.

-Gloire à toi seigneur, clément et miséricordieux d’avoir secouru ton serviteur. Amen

-Vois tu ma sœur combien la bonté de dieu est illimitée, dit le curé

-Oui mon père, je le reconnais, car notre seigneur est toute bonté et miséricorde, répondit la sœur

-Quand à toi mon fils, dont on ignore le nom, soit le bienvenu parmi nous, lui dit, le curé

-Je m’appelle Jésus

- Tu as bien choisi ton nom, mon fils, il est pareil à celui du prophète Jésus, n’est ce pas ma sœur, dit le curé

-En effet c’est le plus beau nom, répondit la sœur

-Je ne comprends pas pourquoi vous m’appelez votre fils alors que je ne le suis pas, en plus vous désignez cette femme là comme votre sœur, et elle de son côté vous désigne comme son père au lieu de frère, n’est ce pas là le plus grand blasphème que vous faites à dieu, maudits mécréants, ne vous suffit il pas l’enfer qui vous est destiné, pour éprouver du plaisir à raviver sa flemme sur terre en blasphémant tout le temps

Au su de cette réponse choquante, le curé lui dit.

-Mon fils, repose toi encore un peu, je vois que la fièvre te joue de mauvais tours, n’est ce pas ma sœur

-Oh oui mon père, il est encore sous l’effet de la fièvre, laissons le se reposer, lui répondit t-elle

-La seule fièvre qui me brûle le corps est celle de votre blasphème, suppôts de Satan
Seigneur, délivres moi de ces mécréants qui renient tes lois. Amen, quand à vous, hors de mon chemin.

Il se souleva pour quitter la chambre sans pouvoir y arriver tellement il était fatigué, alors il resta allongé, tout en étant éveillé

Le curé en le voyant dans cet état, quitta avec la sœur Anne la grande chambre en refermant la porte pour le laisser seul, une fois arrivé au bureau, il lui ordonna d’aller ramener le professeur Neurones, un grand psychiatre de la région

Une heure après le professeur Neurones, en présence du curé et de sœur Anne, ausculta Jésus encore allongé sur le lit, qui s’est laissé faire par simple curiosité, quand il termina il lui dit

-En toute franchise, monsieur, je n’ai jamais de ma vie eu affaire à un patient comme vous, vous êtes en très parfaite santé comme si vous étiez un nouveau né, il n’y a aucune trace de fièvre, ni de tension, ni de palpitation de cœur, absolument rien du tout, à part ces quelques bleus au visage mais sans importance, vous êtes robuste et votre peau est douce comme de la soie, à vous voir comme ça, on dirait un ange, vraiment c’est une espèce rare des gens comme vous

-Mais qui vous dit que je suis malade, suppôt de Satan, c’est bien vous qui l’êtes, et le jour du jugement dernier vous goûterez aux flammes de l’enfer qui vous est prédestiné par le seigneur tout puissant, gloire à toi seigneur, encore une fois j’implore ton secours pour délivrer ton serviteur des griffes de ces mécréants. Amen, maintenant hors de ma vue diablotins, ordonna Jésus

Le docteur fut un peu choqué de cette réaction, et demanda au curé si ce jeune homme était de la région

-On l’ignore encore, nous l’avons trouvé à demi mort au seuil de la chapelle, et tout ce qu’on sait c’est qu’il s’appelle Jésus, et qu’il ne cesse de nous traiter de suppôts de Satan à chaque fois qu’on lui adresse la parole, répondit le curé

-Alors dans ce cas mon père, son remède ne relève pas de la médecine, de ce côté-là je vous le garantis, mais beaucoup plus de vous

-Comment cela, docteur

-Le fait de nous traiter de mécréants et suppôts de Satan sans nous connaître, me laisse supposer que c’est une réaction dû à la peur et cette peur c’est en vous voyant mon père, car il est fort possible qu’il aie le diable au corps, et le diable comme vous nous l’avez si bien enseigné redoute les religieux et la maison de dieu, c’est pour cette raison que c’est à vous de le guérir en lui faisant une séance de désenvoûtement.

-Fort possible docteur, mais s’il avait le diable au corps, pourquoi donc glorifie t-il le seigneur, c’est le contraire qu’il aurait fait

-Mais mon père le diable n’a-t-il pas plus d’un tour dans son sac, il le fait peut être exprès pour quitter la chapelle au plus vite et accomplir son mal ailleurs, ne voyez vous pas qu’il n’est pas à l’aise dans cette chapelle, aussi je vous recommande de ne pas le laisser partir sans l’avoir exorcisé au préalable, d’ailleurs j’ai connu plusieurs cas de ce genre, mais celui là est un cas nouveau, pour ne pas dire spécifique

-En effet moi aussi, ça m’a un peu choqué, c’est la première fois que je tombe sur un cas pareil, vous avez sans doute raison, il faut le désenvoûter pendant qu’il est encore chaud, occupez le juste le temps que je revienne avec tout le nécessaire.

Et il sortit de la chambre en douceur

-Alors suppôts de Satan, me laisseriez vous partir oui ou non, dit Jésus au docteur

-Mais bien sûr que vous pouvez vous en aller, mais avant permettez nous de vous poser quelques questions, par simple curiosité, par exemple d’où est ce que vous venez, puisque vous n’êtes pas de la région, répondit le docteur,

-Je viens de l’éden

-C’est bien curieux cela, ne vous seriez vous pas trompé de lieu, et ne serait ce pas par hasard de l’enfer

-L’enfer n’est pas mien, mécréant, il t’appartient sur terre et jusque dans l’au-delà, répondit Jésus à haute voix

-D’accord, d’accord, ne vous énervez pas, vous avez sans doute raison, mais comme vous êtes encore faible nous avons jugé bon vous venir en aide pour vous soulager, répondit le docteur

-Vous reconnaissez par vous-même que je me porte bien, pourquoi alors vouloir me tenter à nouveau, espèce d’hypocrite, répondit Jésus

-Physiquement vous l’êtes, je ne dis pas le contraire, mais c’est au niveau de votre âme que je suis inquiet, répondit le docteur

-Que la malédiction de dieu s’abatte sur toi, et en aucun cas, tu ne dois plus évoquer mon âme, pense plutôt à la tienne qui est ton éternelle flemme, diablotin maudit, rétorqua Jésus en colère
Juste à ce moment arriva le curé, le docteur le supplia de commencer tout de suite le rituel, car il avait le pressentiment que ça allait chauffer, suite à quoi le curé sans attendre, brandit de sa main droite la croix, et commença par ces mots en fixant du regard Jésus

-Au nom de dieu tout puissant, maître incontesté de tous les esprits, de toutes les créatures, de la terre, des cieux, des mers et de l’au-delà, du paradis et de l’enfer, je t’ordonne Satan de quitter ce corps dans l’immédiat et de retourner d’où tu viens, sinon je te brûlerai avec cette eau bénie. Amen, alors quelle est ta réponse, réponds moi, réponds moi je te l’ordonne

-Comment oses-tu évoquer dieu de la sorte maudit diablotin, tu feras mieux de brûler ton maître Satan, hurla Jésus

-Continuez, continuez mon père conseilla le docteur, il commence à avoir la trouille, la preuve il veut vous embrouiller en disant du bien sur dieu, allez y ne vous arrêtez pas et ne l’écoutez pas, sinon il vous aura, maintenant aspergez le d’eau bénie pour voir sa réaction, car il me semble qu’il n’est pas facile ce zigoto là

Le curé apeuré, repris son courage et répéta

-Satan orgueilleux, maudit par dieu tout puissant, puisque tu persistes à demeurer dans ce corps, tiens ! Je t’asperge de cette eau bénie sur ton visage, sur ta poitrine, sur ta tête, sur tes bras et sur tes pieds afin que tu brûles tout entier, et ceci par la volonté et la puissance de dieu, brûles donc, Satan orgueilleux.

Le curé ne voyant pas réagir Jésus, l’aspergea de nouveau en répétant les mêmes mots et en tremblant

Jésus le regarda toujours faire, alors le curé dit au professeur.

-Mais il ne réagit même pas, que me conseillez vous professeur

-Continuez votre rituel, je vous ai dit de ne pas vous arrêter, il est en train d’employer une nouvelle tactique, fixez la croix entre ses yeux et menacez le à voix haute sans trembler, pour lui montrer que vous êtes le plus fort grâce à dieu

Entre temps Jésus leva ses mains au ciel et dit

-Gloire à toi seigneur, je te remercie de me baigner de lumière en me dévoilant ces mécréants sous leurs vrais visages, et qui ne veulent pas reconnaître ta puissance. Amen

-Mais professeur je ne comprends rien du tout, il glorifie avec amour le seigneur, possible qu’il soit saint d’esprit

-Mon père, s’il était saint d’esprit je vous l’aurai déjà confirmé, ne soyez pas dupe, il est en train de glorifier son seigneur à lui qu’est Satan, et cela parait normal pour lui, qu’il nous considère comme mécréants, tant qu’on est sur le droit chemin, ne l’écoutez pas, et continuez votre rituel, on a peut être affaire à Satan lui-même, d’habitude ceux que j’ai eu l’occasion de voir, rien qu’en évoquant dieu, ils s’en vont de suite, mais celui là c’est un vrai dur, soyons plus dur que lui, je vais vous aider, tout en invoquant dieu ensemble, et en fixant sur lui la croix de votre côté, moi je l’aspergerai d’eau bénie

Alors à l’unisson et à plusieurs reprisent, ils reprirent à voix haute

-Mon dieu, vous qui êtes miséricordieux, délivrez nous de Satan et faites qu’en l’aspergeant d’eu bénie il brûlera et retournera dans sa tanière qu’est l’enfer. Amen

Mais hélas en vain

-Jésus complètement mouillé, énervé par ce scénario, ne savait plus où donner de la tête, voyons qu’il a affaire à des diablotins très méchants, il enleva de la main du curé la croix et de la main du professeur le flacon d’eau bénie, il les aspergea avec tout ce qu’il en reste, ensuite il les tint par les mains avec force jusqu’à leur faire pipi et leur dit.

-Sachez, mécréants, que n’était ce l’amour que dieu m’a semé dans mon cœur, je vous aurai broyé pour tout le blasphème que vous venez de lui faire.

Puis il les repoussa jusqu’à ce qu’ils se retrouvèrent étendu par terre, quand à sœur Anne, elle quitta la salle en courant et en criant

-Mon dieu protégez moi de Satan

-Ensuite, Jésus encore faible, quitta la salle en glorifiant le seigneur


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Celui qui éprouve du dégoût pour un arbre, ne doit pas profiter de son ombre.

crisroche
Envoyé le :  3/10/2008 9:57
Plume de diamant
Inscrit le: 27/7/2008
De: Résistance
Envois: 13522
Re: Le dominant (Acte III°
Il est vrai que le mal, Satan est hélas bien dominant.


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