Les mains dans les poches, visage et cheveux au vent
Les pieds foulent le sol recouvert de feuilles mortes
La douce chaleur automnale me réconforte
Je m’avance sur le chemin étroit en chantant

Appuyé contre le tronc à l’écorce d’argent
Mon regard se pose sur lui et mon cœur s’affole
Les mains dans les poches, visage et cheveux au vent
Les pieds foulent le sol recouvert de feuilles mortes

J’observe, j'admire cet inconnu un instant
Le soleil filtre à travers les feuilles mordorées
Ses rayons caressent ses cheveux ébouriffés
Je regarde ce magnifique tableau vivant
Les mains dans les poches, visage et cheveux au vent

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La vie est une cerise
La mort est un noyau
L'amour un cerisier.»

[ Jacques Prévert ]

Très belle peinture transformée en rondeau d'amour.
HONORE

Ma curiosité demande que je m'arrête un instant sur cette poésie (on peut la qualifiée ainsi) ;

Mais ce n'est pas un rondeau comme tu sembles l'affirmer ; je pense (et j'en suis sûr), que c'est, presque, un rondel !

Dans son "Traité de prosodie classique à l'usage des classiques et des dissidents" de Gilles Sorgel (que l'on peut télécharger gratuitement sur son site), il écrit ceci :

" Le rondeau comprend quinze vers sur deux rimes en trois strophes, le dernier vers des deuxième et troisième strophes étant la reprise des premiers mots du premier vers."

" Le rondel comprend treize vers en trois strophes sur deux rimes. Le premier vers de la première strophe est répété à la fin de la dernière."


pour ce texte poétique (mais il faudrait écrire le rondel en octosyllabe - vers de huit syllabes ; le rondeau exige le décasyllabe - vers de dix syllabes, car ce sont des formes fixes en poésie classique).

Orion2

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Si chacun brille à sa manière
Seuls les diamants sont solitaires !

un tableau qui ne te laisse pas indifférente