Coupable du non...
Accepter des gestes,
penser que c'est normal,
ne pas voir l'indigeste
d'un fait au goût de mal.
Quelques temps après comprendre
que ce n'est pas comme cela
que l'on peut parvenir à s'apprendre.
C'est alors que le secret se ficela...
Des années plus tard, on souhaite en parler,
Mais l'on vous répond que vous affabulez...
L'intéressé renie toutes les accusations,
mélangeant à la fois jeunesse et divagations.
On garde alors ses souvenirs, au plus profond,
et parfois le tangible à l'imaginaire se confond.
Régulièrement l'on ressasse tous ces moments,
se déferlant en frayeurs stériles et tourments.
On peut se créer un semblant d'enveloppe protectrice,
dans laquelle on occulte complétement sa féminité,
avec par exemple une surcharge pondérale en tutrice,
cernant un corps que l'on hait et marqué par la virginité.
Les sentiments et ressentiments s'entremêlent et s'épaississent
ceux de honte, de responsabilité et de culpabilité s'alourdissent.
On s'en veut toute sa vie de ne pas avoir su dire simplement non,
A cette personne que l'on côtoie et qui de la famille porte le nom.
Mais la page est tournée,
demain, une autre journée.
Une précision : ce n'est pas de moi dont je parle...mais une pensée pour celles ayant subi cela...
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"Cependant c'est le seul qui ne me paraisse pas ridicule. C'est, peut-être, parce qu'il s'occupe d'autre chose que de soi-même."A.de Saint-Exupéry.
"Le chemin vers le bonheur : gardez votre coeur libre de haine, votre esprit libre de tout souci. ...