Dans mes vers de Bohême
J'écris pour ceux que j'aime (nous nous comprenons si bien !)
Des rimes comme un vin nouveau
Qui coule d'un vieux tonneau (à ta santé l´ami et je m´y connais)
Tout en effeuillant la primevère
De songes j'ai rempli mon verre
Loin des villes et des vacarmes
Ma poésie comme seule arme (c´est la plus noble, la plus puissante malgré les doutes de certains)
Suis comme un polichinelle
Commedia dell'arte est éternelle
M'en vais sous un parasol
A la première de monsieur guignol (J´aime ce monde de poupées articulées qui nous montrent trop mais surtout tant, ce que nous ne devrions jamais oublier d´être)
D'un arlequin sans masque
A un pierrot trop fantasque
Colombine me joue des tours
Pour en effeuiller ses atours (paraitre et séduction, le lot de tout un chacun)
A tous les poètes que nous sommes
Connait t' on vraiment les hommes
Comme des illusions trop brèves
Parfois se terminent nos rêves (ne pas chercher trop à les connaître mais les aimer tant que faire se peut, mais tu sais tellement tout ca !)
Laissez-moi donc rêvez un peu
Aujourd'hui le ciel est bleu
Laissez moi des jours et du hasard
En attraper de grosses et belles parts (rêve et sers-toi tant que tu le voudras, n´oublie pas de repasser par ici et tu me, nous, trouveras par là , d´amitié)
Bonsoir à toi aussi et à notre oasis
Kendor de sincérité