Un soleil sans éclat vient dissiper mes sens,
Sa chaleur, sa douleur s’évadent dans mes stances.
D’un rayon terrifiant il empale mon cœur,
En cette nuit si froide où règne le malheur.

J’ai tenté de courir mais j’ai trop trébuché,
Sur les cailloux pointus de ces sottes années,
J’ai trop laissé de temps au bonheur pernicieux
J’ai coulé du béton de mon cœur jusqu’aux cieux.

Je te rattraperai, ne cours pas aussi vite,
laisse ici ton âme, ne la crois pas maudite
Laisse-moi t’attraper, m’embraser et mourir
Sous le joug de ton corps qui, je sais, me désire.

Allongé sous le saule où j’ai tant espéré,
Je vois dans le lointain de terribles secrets,
J’étais un enfant pur, je suis sale à présent,
Laisse-moi t’attraper, mon futur en dépend.

J’arrêterai ma vie lorsqu’au petit matin,
J’aurai goûté à tout, à tes mets si divins,
Rassasié pour la vie aux sources de ton cœur,
Je partirai heureux enterrant ma rancœur.

Stéphane

Toute une vie, tout un destin coulent de tes mots pour un final en demi teinte de bonheur.
HONORE

Parfois à trop courrir après le bonheur, on oublie de le voir autour de soi...
Et lorsque l'on regarde dans le rétroviseur, on regrette...et pourtant.
Merci Stéphane de ton joli poème qui porte à réfléchir...j'ai aimé.
Sophie.

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"Cependant c'est le seul qui ne me paraisse pas ridicule. C'est, peut-être, parce qu'il s'occupe d'autre chose que de soi-même."A.de Saint-Exupéry.

"Le chemin vers le bonheur : gardez votre coeur libre de haine, votre esprit libre de tout souci. ...