Etreinte
Elle est face à lui.
Pareil à elle.
Il était un peu d’elle.
Pareille à lui.
Mise à nue. Mise à vue.
Il aime.
Naître l’imaginaire,
Cueillir le verbe
L’idée dessous son sein.
De son cœur qui bat en vain.
Le prendre dans ses mains
Déposer le sens du frôlement à son geste.
Elle aime.
Du voyage, la caresse du satin
Ses larmes esquissées effaçant les matins
De ses joues à sa bouche des baisers chagrins.
Le parfum d’aisance et les flots salins,
Course des vagues, tous les chemins
Sur les plages poser l’étreinte.
Attouchement doux aimant
D’une essence naissante sur un blanc.
Ils aiment.
Touche à touche du flou
De la route effacer le doute.
Deviner les pointes
Aux facettes du brillant.
L’empreinte d’un chemin.
Il aime.
Sous le tissu poindre
Illusion intuition.
Elle aime.
Retenir sa voix,
Les maux ne se disent pas.
Ils aiment.
Frémir les lois d’un faux pas.
Tomber les visages
Et de la chair
Lécher le clair en éclairs dos au rivage.
Elle aime.
Les vestales dédales où il s’attarde
Prolongement du désir en ses lignes.
Regard astral
Douce candeur de son âme.
Elle aime
Qu’en son ventre.
Il soit sans âge.
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