LA PORTE DU PARADIS

L’histoire sanglante
La tyrannie et l’oppression
Les sangsues diaboliques
L’humanité expirante
L’esclavage et le carcan
Les adipeux iniques
T’ont enfantée
Fille unique
Au visage lucide
Fille onirique
Aux mains solides
Fille des champs, Fille des mines
Fille des camps, Fille des usines
Fille des prisons, Fille de la peine
Je t’ai rencontrée un jour
Dans mon labyrinthe
Tu m’as ouvert tes bras
Tu m’as serré très fort
Tu m’as réchauffé de mon éternel froid
Nous nous sommes mariés sous le soleil
Goût de la terre, goût du miel
Sur l’onde de tes yeux nageait le cygne
Un oiseau chantait
Et chantait le vent
Une paysanne dansait
Et dansait le printemps
Des ouvriers applaudissaient
Et applaudissaient les épis
Nos visages brillaient
Et brillait le soleil
Nos cœurs riaient
Et riait la vie
Tu étais belle
Ma vie est devenue claire
J’ai vu ma route en pleine nuit
Malgré la tempête, malgré l’ouragan
J’ai pris ma décision :
Je ferai de toi mon arc-en-ciel
Je ferai de toi mon arc-en-terre
Je ferai de toi mon itinéraire
Vers le soleil
Je ferai de toi mes horizons
Je ferai de toi ma chanson
Et j’ai raison
Tu seras moi
Je serai toi
Je te garderai dans mon sang
Je te montrerai aux paysans
Je t’offrirai aux honnêtes gens
Je te raconterai aux enfants
Je te chanterai sur les chemins
Et tu t’ouvriras
Ô porte du paradis

Mais l’aigle n’a pas béni notre noce
Ma chanson l’enrageait
Il se sentait en danger
Il est devenu plus féroce
Et nous a fait la chasse
Ses chiens aboyaient
Ses porcs grognaient
Ses loups hurlaient
Ses charognards nous guettaient
Ils montraient leurs griffes, leurs crocs
Ils aiguisaient leurs matraques, leurs becs
Et les vandales
Ont commencé leur opération infernale
Ils frappaient, violaient, pillaient
Détruisaient, dévoraient, tuaient
Et voilaient le soleil
L’angoisse habitait les cœurs
Chaque jour
Nous rencontrions la mort
Vêtue de sionisme
Coiffée d’impérialisme
Maquillée de racisme
Elle nous léchait, nous goûtait
Nous mâchait, nous avalait
Notre ciel était gris
Notre terre était brûlée
Notre mer a déménagé
Et nos frères…ont filé
Bien à l’abri dans leurs châteaux
Ils écoutent nos lamentations à la radio
Regardent nos corps mutilés aux cassettes vidéo
Et disent en soupirant :
Allah Akbar !
Allah est grand !
Les ogres nous dévorent chaque jour
Notre plaie devient plus profonde
Notre terre devient plus saignante
Et les conférences de presse plus bavardes
Les chï’ites tuent les sunnites
Le Knesset jouit
Les sunnites tuent les chï’ites
La maison blanche se réjouit
Mais nous subsisterons
Car tu es belle
Nous continuerons à danser
Nous continuerons à chanter
Nous continuerons à lutter
Nous continuerons à marcher
Vers le paradis
Tu nous donneras la chaleur
Tu nous donneras la force
Et nous arriverons !
Sur la cime
Nous te fêterons
Et nous te danserons
Et nous te chanterons
Ô porte du paradis !
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Mostafa,point fat,seul,las,si doux,rêvant de sa mie!!!

Ce qui m'impressionne le plus dans ton texte c'est cette vision large de ce qui nous entoure. Des rêves puis un triste constat et toujours cette lueur au bout du chemin, espoir encore. Pas dupe mais humain, recoller les morceaux de ce qui nous file entre les doigts, avec ce recul qui permet de se situer. C'est ce que je ressens dans la plupart de tes textes, une modération naturelle comme une marée et son ressac. J'aime beaucoup te lire Mostafa, plein d'images dans la tête.

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FORUM CITATIONS:
Je remercie Roky qui a créé cette vidéo où défilent les citations des gagnants mises en page.
http://img532.imageshack.us/my.php?image=nouveaumuvee001ti2.flv

Mais nous subsisterons
Car tu es belle
Nous continuerons à danser
Nous continuerons à chanter
Nous continuerons à lutter
Nous continuerons à marcher
Vers le paradis
Tu nous donneras la chaleur
Tu nous donneras la force
Et nous arriverons !
Sur la cime
Nous te fêterons
Et nous te danserons
Et nous te chanterons
Ô porte du paradis !

Tu as raison toujours garder espoir malgré toutes ces horreurs , merci pour ce joli texte

Un peu le même ressenti que Jean-Luc...
Quel souffle poétique....tu nous embarques dans la joie, puis la peine et enfin, comme un zoom arrière tu élargies la vue et ressens cette lumière de l'espoir qui vient réchauffer le coeur...j'ai adoré cette graine d'espoir semée dans tes mots...
Merci beaucoup Mostafa....un très bon moment passé à te lire.
Sophie.

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"Cependant c'est le seul qui ne me paraisse pas ridicule. C'est, peut-être, parce qu'il s'occupe d'autre chose que de soi-même."A.de Saint-Exupéry.

"Le chemin vers le bonheur : gardez votre coeur libre de haine, votre esprit libre de tout souci. ...

Comment dit-on en ta langue ? : Qu´Allah soit triste "!! me le diras-tu un jour que j´en fasse ma première prière ? C´es très beau !

Merci Mostafa pour ce texte rempli d'amertume et ce désir de combattre.
Le Paradis existe sur Terre mais est réservé à un groupuscule pas toujours
altruiste.

Les mots, la musique ne suffisent pas toujours, hélas !



Jean-Luc.

Dis moi, elle est bien grande, ta porte du Paradis!!

Chez nous, les chrétiens, elle est "étroite", seuls les meilleurs y passeront un jour, et j'aime, moi, cette idée d'en faire un arc de triomphe, un porche, une béance vers les bonheurs.

Quel souffle, tu es de plus en plus hugolien, le Ramadan t'inspire et t'envole, merci.

Baisers fraternels-sinon, exit la porte!!!!!!!

Rose-Eve.

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non pas spatial
et par le dehors
mais spirituel
et par le dedans

encore merci mostafa pour cette envolée lyrique

amitiés

Merci pour cet écrit,du bonheur,je lisais du bonheur quand tout à coup,la réalité frappe et met "presque" "K.O"!!Sauf qu'il y a toujours une brêche dans la fin du poème où l'espoir est encore est toujours là!!

Mostafa!!

C'et une épopée fantastique que tu décris de belle manière.

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Merci Mostafa pour cette grandiose épopée qui démonte tout ce qu'est la vie et nous laisse pantelants à la porte d'un paradis perdu.
HONORE

-gepeto2 :Moi aussi ,j'aime que tu lises mes poèmes. Ta lecture intelligente les rend plus beaux! Merci,ami!
-Roky :J'espère que tu vas mieux et je te dis que tes commentaires m'ont affreusement manqué à tel point que j'ai commencé à m'inquiéter.Ton retour me soulage.Merci de taprésence raddurante!
-Sophie :Oui,très chère amie,il faut toujours croire à cette lueur d'espoir au fond du gouffre sinon,tout sera anéanti!
-Kendor :J'aimerais partager ta prière! Merci pour ton amour!
-ticbugge :Oui,ils nous ont volé notre paradis rerrestre mais en luttant,nous pourrons le récupérer.
-Rose : Je te remercie pour tes mots délicieux!Qui suis-je pour prétendre être comme l'immortel Hugo???Fait pas rêver!!!
-fildefer :Ton poème est très beau,merci de me l'avoir offert!
-nad34 :Oui,mon amie,la réalité est impitoyable mais il a toujours de l'espoir!
-Jedis :Ravi et honoré de lire ton commentaire qui m'enchante.Si mon poème te plait,cela me suffit largement!
-Honor Tes commentaires me réconfortent et me donnent confiance et envie d'écrire. Merci infiniment pour ta lecture!

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Mostafa,point fat,seul,las,si doux,rêvant de sa mie!!!

C'est avec beaucoup de respect et d'admiration que j'entre dans la lecture de tes textes où tu nous entraînent au gré de vents doux et joyeux qui portent chants et danses mais aussi au gré des vents violents qui portent guerres et crimes!....
Mais tu laisses même dans les ciels d'orage, une trouée de lumière, une lueur d'espoir!
"La porte du Paradis"

ton poème m'a fait penser à cet autre texte:



La danse du condor (poème amérindien)



Nous n'avons jamais perdu l'espoir
D'une terre plus humaine.

Nous constatons que les plantes,
Les rivières, les montagnes,
Sont toujours là, à la même place,
Malgré les blessures et la pollution
Du monde moderne.

Les désirs de paix,
D' amour et d'harmonie de l'homme
N'ont jamais cessé
A travers tous les temps
Comme le soleil se lève toujours
Sur le même horizon.

DON MARCELINO,

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MON BLOG:
http://marie-aupaysdesimagesetdesmots.blogspot.fr/

La force des mots est grande et peut enfoncer des portes fermées.
Celle de ton paradis ne pourra résister à tes poèmes emplis d'espoir et d'amour, malgré un réalisme sur les horreurs de ce monde ici bas.

Très amicalement

Solange

Faut-il mourrir pour entrevoir cette porte de paradis? Je suis triste de lire la description de ces horreurs et toi le coeur si grand.

Ramdan Mubarak Said Mostafa

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Bonjour à toi et bisous.

Salut Mostafa
Que ne feras-tu pas de la fille du peuple?Ta princesse mérite cette invitation à l'empirée aurpès des chérubins;j'ai franchi le seuil de ce paradis poétique et j'aimerais ne plus en redescendre;merci pour ce poème qui élève,qui épure qui purifie!
Amitiés
farid

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"Je n'existe que dans la mesure où j'existe pour autrui"
Manet




Mon blog : http://amedyazamazigh.blog2b.net

Il y a tellement de force et de puissance dans ce texte, que le tourbillon de l'espoir nous projette vers la lumière...fasse que ses portes s'ouvrent toute grande...

Belle, très belle lecture MOSTAFA

Moume
Solange
Lilo
Farid
Chandylane
Je vous remercie tous,chers amis,pour le grand intérêt que vous avez porté à mon poème et la lecture pertinente que vous lui avez faite. Du fond du coeur,mille mercis!!!

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Ma vie n'est plus une barque dans une mer enragée
Et je ne suis plus le naufragé!
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Mostafa, point fat, seul, las, si doux, rêvant de sa mie!!!

Ton reffu à baisser les bras et ton espoir qui sonne comme les trompetes de la victoire donne un élan, un regain d'énergie qui fait rêver Mos. Si seulement tout le monde avait cette vision de l'amour et de la fraternité, il n'y aurait plus de différence d'aucune sorte entre les Hommes.

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http://www.edilivre.com/doc/6903

http://roberfroid-auteur.skynetblogs.be/

quel texte, quelle richesse, j'aime ces textes, je suis impressionné par celui là
au plaisir de te relire
excuse je ne le fais pas souvent
idem

Un diptyque: l'espoir de fonder le bonheur dans une société rurale et simple; puis les malheurs de la dévastation dont la cause est nommée clairement à cela s'ajoute l'impuissance de la division fratricide.
Enfin l'espoir toujours vivant d'un terre promise en métaphore de paradis.

Un texte engagé qui ne tombe pas dans les lieux communs du genre. Le poète est bien dans son rôle; il n'est pas de nulle part, il prend parti, dénonce mais espère.

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Corbeille
idem
crisroche
Comme vos commentaires m'ont fait beaucoup de bien ! Ils m'ont fait chaud au coeur. Je n'ai que ce petit mot en guise de réponse : MERCI!!!

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Ma vie n'est plus une barque dans une mer enragée
Et je ne suis plus le naufragé!
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Mostafa, point fat, seul, las, si doux, rêvant de sa mie!!!

Bonsoir Mostafa, c'est un grand cadeau pour moi de lire aussi belle poésie. Comme Gépeto et Vauv je suis émerveillée par ta façon d'écrire.Un gros coup de coeur pour ce chef-d'oeuvre . Okana...xx

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La douleur est comme un arbre tordu par les morsures des grands froids d'hiver...


Citation de Nicole Chaput

Bonjour Mostafa ,

Un très beau texte Il est dommage que de par le monde il n'y en ai pas plus afin de ramener la paix sur cette terre
tous ces morts innocents qui ne demandent que le bonheur avec toute la terre tous ces innocents qui tombent chaque jour pour la folie des hommes
Il serait plus sage que tous les hommes de la terre se donnent la main pour faire la guerre a la famine , aux maladies , a s'aider au lieu de s'entre tuer

Merci pour vos commentaires sur mes écrits

AmitiéL'amour et la tendresse c'est si bon

-Okana: J'adore lire tes commentaires qui me rendent heureux. Je te remercie d'aimer ma poésie et t'affirme que des commentaires comme les tiens me poussent à faire plus d'efforts pour ne pas décevoir mes lecteurs que j'aime et respecte énormément.
-Lapinou: je te félicite pour ta lecture intelligente, empreinte de sagesse,d'espoir,de compréhension,de tolérance et de principes de paix universelle que je partage ...Dis,on pourrait pas se tutoyer???

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Ma vie n'est plus une barque dans une mer enragée
Et je ne suis plus le naufragé!
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Mostafa, point fat, seul, las, si doux, rêvant de sa mie!!!

Merci beaucoup pour ce joli texte si riche et plein d'émotion! Que cette porte du paradis accueille tous nos frères et soeurs qui le méritent pour l'éternité dans la paix profonde!
Mes amitiés mon cher Mostafa et au plaisir de te lire!
Alain

Mon cher Alain,
Je suis heureux de voir ton commentaire et je t'en remercie malgré ce très long retard! Il n'est jamais trop tard pour mieux faire!
Espérons que d'autres Oasiens viendront découvrir ce texte. Merci encore!

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Ma vie n'est plus une barque dans une mer enragée
Et je ne suis plus le naufragé!
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Mostafa, point fat, seul, las, si doux, rêvant de sa mie!!!