J’EN APPELLE A…
J’en appelle à la vérité
Sans jamais rencontrer d’écho ;
Où est donc la réalité
Qu’on se partage avec les mots ?
J’en appelle à l’infinité
Que déchire mon intuition ;
Je survis à l’infirmité
vivant de dissimulation…
J’en appelle la majesté
Qui ajuste son diadème,
En répondant à l’énoncé
A grand renfort de théorèmes.
J’en appelle à ce qui est vrai.
Même au temps présent travesti
Faisant, d’un peu, un tout concret
Avec mille tours de magie.
J’en appelle à la destinée :
Fleur de félicité sublime ;
Réalité imaginée ?
Je veux savoir à quoi, ça rime
J’en appelle à l’éternité
Sans jamais rencontrer d’écho ?
Où est donc la réalité
Qu’on se partage avec les mots…
J’en appelle à , j’en appelle à …
J’en appelle à …et puis je doute
Au plus fort de mon désarroi
Je me mens…et puis… je t’écoute.
Pierre WATTEBLED – le 3 septembre 2008
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