CALVAIRE
Tes cheveux étaient blonds, comme le sable des îles.
Tes yeux avaient l'azur d'une mer qui scintille...
Ton enfance te poussait aux rires et à la joie,
Dieu, que j'aimais cet être! Cette partie de moi.
Dans ta sixième année, le ciel s'est assombri,
l'épée de Damoclès vint peser sur nos vies.
Le cauchemar apparut, me laissant impuissant,
Pour calmer tes souffrances... te sauver mon enfant.
Trois années de calvaire, tu as dû endurer,
Trois années de terreur pour mon cœur mortifié.
A l'aube de tes neufs ans, elle vint te guérir,
Te transformant en ange dans ton dernier soupir.
Moi, ton père je te pleure, je te veux près de moi
Te voir courir sourire , je n'aspire qu'Ã toi.
Tu me manques mon fils, les perles du chagrin
Sillonnent mon visage et mon cœur est éteint....
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c'est pas parce qu'on a la tête qui bouge qu'il faut croire qu'on est vivant