MON PERE ? POEME INTERDIT ! J’ai réussi, je l’ai écrit !
Né en terre des lions, mis au monde en conclusion de punition
Sans même un cri de libération, cela aurait été de mauvais ton
Je suis le fruit de ton outrage, de tes frasques, de tes ravages
Était ce donc l’usage en Afrique de prendre sans hommages ?
Quel est c’est ignoble breuvage qui mettait en toi cette rage ?
Ce Congo blanc de conquérant, te rendait t’il si impuissant ?
Pour compenser ce manquement, par cet atroce comportement ?
Par cinq fois tu as fais supplices, nous somme le fruit de tes sévices
Je n’aurai pas assez de cette vie pour racheter tes ignominies
Quel amour devrais je donner pour ton spectre faire oublier ?
Chaque nuit que ton dieu fait, je maudis le jour de tes méfaits
Vois donc ta malédiction me poursuivre, telle est ma condition
Les brûlures de tes martyres on marqué ma peau en ton souvenir
Voulais tu donc que je ne t’oublie, garder les marques de ta folie
Par toi et cette terre de soleil, je crains l’amour et le sommeil
Je n’espère pas en l’au-delà , maman serait morte et près de toi
Elle souffrirait sans nul doute, mille mort tu lui donnerais en outre
Mais si cela devait se faire, craint ! Car te suivrai jusqu’en enfer
La frustration de ton départ, de n’avoir été fort que bien trop tard
Nourrit ma rage, me brûle encore et toujours, immonde tatouage
Quarante années de remord affublé, on enfin effacé ton visage
Et cette unique image que je gardais en cage pense la retourner
Face à toi un jour je ferai, cette relique de notre enfer incarné
La regarderai droit dans les yeux, je la brûler ce sera merveilleux
Non tu n’as pas gagné, je ne suis pas toi car moi, un jour serai aimé
Je ne me déteste pas, je me supporte assez que pour la vie traverser
Je me suis puni toutes ces année pour à ta place tout expier
Regarde moi bien me redresser, car je vais maintenant avancer
Car par ce poème avoué, j’ai enfin mon silence conjuré
Toutes mes excuses pour vous qui lisez, c’était utile et avisé
Une dernière chose, dernière sentence pour mettre fin à la souffrance
Je veux te dire, je dois le faire, papa je te renie et…
NON ! Tu n’es pas mon père !
bravo Lilou !
Thierry
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